Si les camps sont présents, le réalisateur choisi de ne pas les filmer frontalement. Et c'est réussi ! Tout est suggéré dans le champ de vision et grâce au son qui créer une tension perpétuelle. L'imagination du spectateur, qui sait, fait le reste. Nous sommes crispés du début jusqu'à la fin.
Le développement d'Auschwitz est présenté de manière clinique, sans la moindre effusion sentimentale.
Nous avons l'impression que le chef de famille effectue un métier comme un autre. Avec l'image "Ce qui se passe de l'autre côté des murs reste de l'autre côté des murs" (évidemment cela est faux).
Je peux cependant comprendre qu'on soit gêné par le manque d'harmonie entre différents procédés cinématographiques : la caméra infrarouge sortie de nulle part, la toile noire ou rouge avec uniquement la "musique". Bien que ceux-ci renforcent le malaise avec brio !