Laberinto

Synopsis : Au fil des siècles, dans de nombreuses cultures, le rêve a été considéré comme porteur d’images annonciatrices de l’avenir. Dans les temps modernes, ils devinrent la connexion vers l’inconscient et un lieu d’exploration et d’analyse. Désormais, les rêves jugés morbides ou ceux très perturbants sont parfois retenus comme des symptômes de maladie mentale. Laberinto reprend librement le Labyrinthe crétois, lieu du mythe de Thésée et du Minotaure mais il est étrangement réduit en un corps, masculin, isolé, un seul corps post-pandémique d’une ville aux mille coins et détours mais vide. Le titre convoque aussi l’idée de la ville pensée comme un labyrinthe infini, à la Luis Borges. Cependant, rien de morbide mais la trépidation en animation d’une silhouette traversant l’appartement, redupliqué, multiplié.