Le Carnaval des truands (a.k.a. Grand slam) compile tous les défauts de la superproduction internationale, sans personnalité, sans âme, ne tirant aucun partie de sa localisation brésilienne, qui aurait pourtant pu être très forte... une paresse que l'on ressent jusque dans sa bande originale passe-partout signée par Morricone ou plutôt son doppelgänger, alors que la musique brésilienne regorge de merveilles et de sonorités, qui auraient pu faire sensation dans un film de casse.
Tout le film est comme ça, (dis)sonnant comme un rendez-vous manqué, pour finalement ressembler à des vacances aux frais de la princesse, par une équipe de joyeux mercenaires en mode "balek".