Voici un film d’animation irlandais qui saura parfaitement réveiller votre âme d’enfant, et vous faire rêver comme jadis.
Les petits Ben et Maïna vivent avec leur père tout en haut d’un phare sur une petite île d’Irlande. Un jour, Ben découvre que sa sœur est en fait une selkie, une fée de la mer, au chant magique capable de mettre fin au sortilège de la terrible sorcière aux hiboux.
Le chant de la mer est un conte pour enfants issu des mythes et légendes celtes. Ici, l’objectif du récit n’est clairement pas l’humour, ni l’action. Le film nous raconte une histoire, comme un père ou une mère raconterait une histoire à son enfant pour qu’il s’endorme et fasse de beaux rêves. En effet, un soin tout particulier est accordé à la mise en place des croyances et des mythes irlandais au début du film. Après quoi, nous embarquons pour un voyage plein de surprises et de rencontres avec des personnages hauts en couleurs.
Cette petite perle est un concentré de douceur, de poésie, et de nostalgie. Nous sommes aux antipodes des classiques films d’animations des grands studios américains. Ici, pas d’humour superficiel et bas de plafond comme on en voit trop souvent ces derniers temps. On retrouve, par ailleurs, une certaine tendresse similaire à celle des films Ghibli, ce qui est normal, le réalisateur s’étant inspiré de Mon voisin Totoro pour faire son film.
En conclusion, voici une quête initiatique qui vise, certes, un public plutôt jeune, mais il faut bien reconnaître que, parfois, un petit film léger, innocent et surtout simple, ça fait du bien et ça ne mange pas de pain!