Chapeau bas !
Synopsis : Une dame est mourante, couché sur son lit. Elle implore le pasteur de l'aider et lui confie une mission, de l'argent et une lettre. Cette lettre explique que son mari est avare et que ses...
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le 12 févr. 2017
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Synopsis : Une dame est mourante, couché sur son lit. Elle implore le pasteur de l'aider et lui confie une mission, de l'argent et une lettre. Cette lettre explique que son mari est avare et que ses économies servent à faire plaisir à leur fille, Mollie. Le pasteur se voit alors charger de faire plaisir à Mollie en lui offrant un nouveau chapeau, ce qui ne plait pas aux yeux de tous.
Le film nous donne déjà des indications historiques rien que par son nom. En ce temps-là, les chapeaux étaient à la mode et celui ou celle qui n'en avait pas était considéré(e) comme pauvre. L'allure du chapeau résumait alors votre appartenance sociale.
Griffith connait bien les déboires de New-York et ce n'est pas pour rien qu'il en revient. Il donne alors à son personnage principal l'allure d'une fille gentille, naïve et imaginative (comme Lillian Gish interprétera plus tard dans bons nombre de ses films). Le réalisateur va beaucoup travailler sur le jeu d'acteurs et leurs mimiques, souhaitant qu'un simple regard transmette toute l'émotion ressentie ; ce qui sera le cas lors du réveil de Mollie, rêvant de son beau chapeau (son air de désillusion est formidable).
En ce qui concerne le rôle masculin, Griffith dresse le portrait bienveillant du pasteur, n'ayant rien à se reprocher et est loyal, fidèle. Serait-là une parabole de l'Eglise ? En tout les cas, le comportement religieux influe beaucoup sur les évènements et est un élément central de ce film.
Véritable oeuvre pré-Griffith, qui relate bien ses exploits en tant que cadreur et réalisateur, ce film nous offre la possibilité de voir l'éveil de star de l'époque (Mary Pickford, Lionel Barrymore) et également les moeurs d'époque (la société, la religion, les règles de demandes en mariages, etc.) n'hésitant pas à dénigrer la haute société, moqueuse et arrogante faisant d'elle le "mal" (cfr. Way Down East ou encore Orphans of the Storm).
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le 12 févr. 2017
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