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"Plonge tes racines dans la terre, chante au printemps avec les oiseaux, passe l'hiver comme les graines"
Une mystérieuse prisonnière retenue dans un engin volant par des hommes étranges, une famille de pirates cherchant également à la capturer.
Elle tombe du ciel.
Une petite princesse, un jeune garçon vaillant au cœur pur, une famille de pirates pédophiles dirigé par une mère ressemblant à une sorcière, un vieil homme dans un souterrain, un robot redoutable, des engins volants, tous ceux là vont rechercher Laputa. Ce n'est pas une prostituée qu'ils recherchent, Laputa c'est le nom d'un château volant dont parle une légende. Chacun des personnages le cherchera pour une raison différente.
La première partie est assez captivante, la dernière l'est un peu moins. Difficile de faire d'un MacGuffin autre chose qu'un MacGuffin ! En revanche, le graphisme est excellent, et le dessin animé riche en trouvailles.
On y retrouve donc des caractéristiques propres à son auteur, d'abord, encore une princesse, comme dans Cagliostro, comme dans Nausicaa, encore un château, comme dans le Château de Cagliostro, encore des machines volantes, comme dans ses deux précédents films et comme il y en aura aussi dans les suivants. Un trésor ? Oui, les protagonistes en cherchaient un dans Cagliostro. Une référence à la nature ? Oui, bien sûr !
Une civilisation perdue, une sorte d'Atlantide, envahie par la végétation. On trouvera même dans ce Château dans le ciel une partie de ville engoutie comme dans la fin de Cagliostro. Cette idée de civilisation perdue on la trouvait aussi dans le monde post-apocalyptique de Nausicaa. Un robot qui sauve la princesse où il se retrouve avec elle en haut d'une tour ? Comment ne pas voir ici la référence à King Kong ?
On a finalement l'impression que Miyazaki nous fait toujours un peu le même film, mais qu'à chaque fois c'est un peu plus abouti.
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Créée
le 14 mai 2020
Critique lue 302 fois
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