Boule de Swift
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le 6 nov. 2012
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Bon bah je sors d’une critique qui a fait… 1 vue et je fais quand même celle-là en temps et en heures (ah bah non, connerie d'horloge interne). Est-ce que je ne suis pas formidable ? Hein ? (Bah non ducon)
Alors alors, le château dans le ciel est le second film de Hayayo et est cette fois-ci portée bien plus sur l’enfance. Un peu comme avec Nausicaa, je n’aurais pas grand-chose à redire sur certains points qui font et feront (presque) toujours mouche chez Ghibli à savoir, les personnages, la mise en scène, l’imaginaire… Je vais cependant parler de deux points mais cette fois-ci, un positif… et un négatif.
Que d’émotions que d’aventure que d’empathie !
Je rejoins grandement les mots de Kore-Ida sur ce film, comme quoi l’on voudrait être à la place de ce petit garçon qui attrape cette mystérieuse fille en pleine chute (à 1 Km/h). Ça nous ramène évidement à tous ces contes que l’on lit enfant, du petit prince à Jules Verne. Ce n’est que mon ressentis, bien sûr, mais ce sont des influences que je vois et qui rendent cette œuvre très intéressante artistiquement. Evidemment, l’univers mis en place est dantesque. On n’évite pas, certes, quelques facilitées ou autre, mais, qui en a quelque chose à faire ici ? Personne ? On continue ! L’aventure. C’est le maître mot de ce film. Il est passionnant que ce soit en compagnie des gentils que des méchants et se serait sans compter sur la mise en scène. Encore une fois, ça n’a beau être que son deuxième film, et M.Yazaki à parfaitement compris l’intérêt principal de l’animation : la liberté ! Il peut faire ce qu’il veut, que ce soit dans le design de ses machines à la tête des pirates en passant par des golems de pierres aussi effrayants attentionnés. Oui nous sommes devant du vrais cinéma et cela rend le film pur et beau.
De plus on y voit très bien l’inspiration que jouira Miyazaki dans ses prochains films, Totoro et Kiki la petite sorcière et son rapport à l’enfance. Elle y est idéalisée, enviée, et espérée. C’en est presque un appel pour la jeune génération qui verrait ce film, enfant, et qui devrait vivre avec le sens de la débrouille et de l’aventure que ses jeunes protagonistes. Je dis bravo !
Le voyage est plus beau que de grandes explosions
Il y a cependant un point qui me sera très probablement personnel, c’est la longueur du film. Pas tant au niveau de l’histoire qui raconte ce qu’elle a à raconter, non au niveau du rythme. J’avoue que je ressens un ventre mou par instant et certaines scènes, sensées m’émouvoir me barbent. Ça m’énerve d’autant plus que les idées sont toujours là. Mais je finis par ressentir des limites… C’est quelque chose que le réalisateur corrigera dans le futur ce qui est notable, mais je vous avouerai que je pense qu’il y a un faux pas assez impardonnable. Une des philosophies du film (non dictée mais reconnaissable) est que le voyage est plus beau que la destination. Et oui c’est le cas du film. Car c’est là où je m’ennuie. Ce 3ème acte, là où il fait passer tout son budget, je trouve ça mou, trop grand peut-être, ou pas assez ? Mais du coup, pourquoi faire de la fin le passage le plus impressionnant ? Aïe. Ah et le méchant est peu convaincant. Tu m’étonnes, tu veux en faire un méchant de star wars alors que ça devrait être beaucoup plus simple. Surtout vu le peu de temps qu’on le met en scène et développe. En bref, un peu déçut ;- ;. Ah et l’animation à prit un coup de vieux. Moins terrible que Nausicaa mais quand même je le souligne au feutre
Mais malgré ces défauts, j’aime suivre les personnages qui vivent, insoucieux l’une des plus belles des grandes aventures : pas un message moralisateur, juste de la beauté de vie, de l'aventure d'une vie !
*La Petite Critique Ghibli
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le 3 déc. 2020
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