Sans voix :o
J’ai beau habiter Paris depuis 25 ans, j’adore la nature et ce genre de documentaire me fascine à chaque fois. Né en 1810 et situé dans la forêt de Sologne, le majestueux chêne en question, sous ses...
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le 17 déc. 2022
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Je suis allé voir Le chêne avec ma filleule. Un film que j’avais choisi un documentaire avec des animaux. En plus, en Kanaky, il n’y en pas de chêne, nous avons un bon paquet de glands, c’est sûr, mais pas de chêne. Le film avec ses écureuils promettait de l’exotisme.
Il n’y a pas de voix off et ça c’est vraiment bien.
Tout d’abord, il y a de magnifiques images d’animaux : l’écureuil, les mulots, le geai bleu…
On découvre un insecte étrange et inconnu : le balanin
La poursuite entre le geai bleu et le rapace dans un travelling hallucinant. Je serai vraiment curieux de savoir comment ils l'ont fait d'ailleurs... Même si maintenant, j'ai un peu peur d'être déçu car elle est digne des meilleurs films d'actions.
Le son ambiant est globalement excellent
C’est un peu long
Il y a un côté Walt Disney un peu chiant. Je veux bien que le rapace loupe le geai, je veux bien que la couleuvre ne mange pas les oisillons mais qu’aucun animal se fasse manger dans le film, c’est un peu gênant pour un film qui se veut capter le quotidien d’une nature discrète où chacun occupe sa place dans une harmonie soumise aux lois du climat. Le film oublie les lois de la nature tout de même.
Les passages musicaux m’ont vraiment gavé : Dean Martin ? Franchement ? Au secours.
J’aime bien Glenn Miller mais je n’en peux plus d’entendre In the mood dans les films. Le titre m'a directement emmené dans l'univers des films contant la libération et ça m'a sortie de ma contemplation bucolique.
Et le morceau de Tim Dup qui clôt le film me laisse froid.
Pendant le film, je me questionnais sur la réalisation de la pousse du mycélium qui bien qu'inédite m'a aussitôt fait penser à un générique d'un Spiderman où me semble-t-il on voyait la mutation envahir le corps de Peter Parker. Quelle ne fut pas ma déception de lire que la scène avait été réalisée en image de synthèse. J'imagine donc que la scène de l'illumination des hyphes qui se connectent est aussi réalisée sur ordinateur et je n'ai pas réussi à trouver sur le net (mais ma recherche fut brève) si la connexion créait un éclair lumineux ou non.
Si ce qui parait magique à l'écran n'est qu'une astuce de concepteur d'effets visuels, c'est vraiment décevant.
Bon, j’ai passé un moment agréable avec ma filleule au cinéma, nous avons vu des animaux kawaï, c’était un peu long mais ça l’a fait pour peu qu’on ne soit pas tétanisé de peur à la vue des mulots.
Mon fils l'a vu dans le même temps dans un autre cinéma et lui a trouvé le film horriblement nul pour les raisons évoqués plus haut notamment l'oubli des lois de la nature.
Mais c'est vrai à la fin, c'est quoi cet arbre où les animaux semblent pouvoir vivre éternellement à l'abri des rapaces. Je ne suis pas aussi catégorique et la découverte du balanin m'a conquise.
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le 10 mars 2022
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