le 20 juin 2019
Folie contagieuse
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Lorsque que Dupieux termine son précédent film, Au Poste, avec une référence au film de Buñuel, Le Charme discret de la Bourgeoisie, il fini d'affirmer son amour, voire son appartenance au cinéma surréaliste. Cependant, Le Daim, semble lui plutôt tendre vers un autre courant de pensée ; l'absurdité existentialiste.
En y regardant de plus près, il est même curieux que Dupieux ne se soit pas déjà attaqué à ce mouvement tant son cinéma est traversé par l'absurdité de la réalité. Tout au long du film, le personnage de Dujardin erre sans objectif, finissant par se créer un but irréalisable, symbole de sa volonté maladive de sortir de la masse et de la banalité. Cette quête n'est alors qu'une réponse à la nausée d'une existence sans but que définissait Camus.
Pour la première fois, Dupieux, tout en gardant son style cinématographique propre (long plan fixe, caméra presque intradiégétique) raconte pleinement l'absurde au lieu d'uniquement le filmer.
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Créée
le 9 avr. 2020
Critique lue 102 fois
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