le 20 juin 2019
Folie contagieuse
N'étant pas un spécialiste du cinéma de Quentin Dupieux, que je n'ai découvert que tardivement, il me semble néanmoins que ce passionnant "Daim", malgré les apparences (et le pedigree du bonhomme),...
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« Et si tu n’existais pas, dis-moi pourquoi j’existerai »
Est-ce que quelqu’un avait déjà réfléchi à l’aspect si possessif et narcissique de ces paroles de Joe Dassin ? Dupieux oui, il se permet même d’y insuffler du subversif. Lettre romantique d’adieu à un blouson (Georges est sur le point de se débarrasser de son vieux blouson) mais aussi appel « sirènique » du blouson (Georges est sur le point d’acheter un nouveau blouson). On va parler fétichisme, cervidé et blouson. Rectification… Le seul dont on peut traiter : le blouson. On va parler du blouson – je ne promets pas l’absence de quelques digressions…
Il y a comme une brise nostalgique dans Le daim. Comme un délire 70’s : Joe Dassin, musique kubrickienne (on pense à Shining, Eyes Wide Shut), teinte presque sépia de l’image, France de la province qui vit dans une sorte de retard inexplicable sur la capitale. Et puis ce blouson ! Qui fantasme un blouson aujourd’hui ? Aujourd’hui le blouson c’est la veste uniformisée qu’on va trouver cool à Celio, parce que de un elle est pas cher, de deux elle est déjà pré-lookée. On n’attend plus d’une veste qu’elle vieillisse avec le temps, qu’elle ait une histoire, qu’elle ait une âme, on lui demande d’avoir un style qui se porte facilement, immédiatement, discrètement. On attend d’elle qu’elle soit urbaine. On achète une copie, en désirant une copie. On pense aux vestes patchées, délavées, trouées, et autres fantaisies de simulacre du style. Georges serait d’accord avec cette analyse réac’ d’un monde sans originalité, sans style. Après tout le beau blouson authentique, celui qui a coûté sa peau à une vache pour du cuir, ou là en l’occurrence, à un daim pour son poil et sa teinte si particulière, c’est bien l’insulte suprême à l’obsolescence programmée. La veste en daim, véritable, authentique, 100% – c’est important ! –, par sa durabilité fait la nique à H&M et à Jules qui proposent leurs vestes synthétiques qui ne tiendra pas un hiver – ou un automne là en l’occurrence si on se base sur l’ambiance colorimétrique du film…–. Difficile de donner tort à Georges de ce point de vue-là.
Alors oui faut mettre le prix : 7700€ exactement ; même si « il manque 200 hein, c’est tout ce que j’ai pu retirer ». Mais peu importe, la rencontre est mystique, chamanique. Elle appelle les esprits de la forêt. La flute de Pan invoque le Daim au poil brun. C’est lui, l’Esprit du Daim, désormais, qui habite Georges, qui habite le film. On l’aperçoit, mais on ne le cerne pas, il est trop fugace, trop volatil finalement, ce daim au poil brun. Brun. L’air est brun, tout entier. Brun comme l’animal éponyme bien sûr, mais aussi comme la couleur dupieuesque par excellence. C’est la couleur qui ne se détache pas de la peau-pellicule de Dupieux, depuis qu’il raconte des histoires sur des pneus tueurs. Cette semi-couleur qui relève du conte automnal malsain. Celle qui fait émerger la monotonie, l’étrange. Semi-couleur dont l’étymologie braun fait référence au pelage de l’ours. Aujourd’hui on dirait « camel », c’est plus à la mode, mais c’est toujours animal.
Bon, sinon. Georges c’est qui ? Georges c’est ce mec qu’on est tous un peu quand on n’est plus soumis à notre image que face à nous-même. Pas de chance pour lui dans le métrage il est filmé uniquement dans ces moments de solitude. Ces moments que l’on ne filme normalement pas de nous justement. Ces moments typiques qui sont les préfaces systématiques à nos « story Insta ». Le daim c’est un film sans époque qui traite de la solitude, du « seul », de celui qui désire être seul et qui n’en présage pas toutes les conséquences. « J’veux être seul » dit Georges au premier hôtelier. Et comme tous les mecs seuls au cinéma il a ce syndrome du « mec qui parle seul ». Ça fait immédiatement penser à cette astuce scénaristique incongrue et irritable que l’on inflige aux personnages pour leur faire dire un truc qu’on n’arrive pas à faire comprendre par le scénario ou la réalisation. Ce fameux mec qui se décrit à lui-même la situation qu’il est en train de vivre. Habituellement aveu de faiblesse d’un scénariste et/ou d’un réalisateur, Dupieux traite ici du réel syndrome du « mec qui parle seul », celui de la-vraie-vie-de-tous-les-jours. Ces moments de faiblesse de la vie, un peu honteux où notre pensée finit, un peu sans consulter notre volonté, par s’exprimer à voix haute. Finalement Georges s’y retrouve en rencontrant Denise : « J’suis tout seul, toi aussi t’es toute seule » « Ben justement on pourrait être seuls à deux. » Ah ? C’est possible ça ? Être seuls à deux ? Le film ne s’entache pas du débat métaphysique inutile, il préfère prétendre que ce qui est possible, pour sûr, c’est d’être dingue à deux. Ça oui, c’est possible. Deuxième thématique ainsi plus évidente – mais deuxième thématique tout de même – : la folie.
Georges s’invente cinéaste, génie du simulacre qui a besoin de reconnaissance : « Tu m’as r’gardé là ? T’as pas vu l’style de malade ? ». Le réalisateur c’est celui qui crée certes, et c’est en cela l’idée rêvée du créateur respecté qui peut jouer de sa folie semi-cachée et de ses angoisses semi-enfouies pour avoir le dessus psychologique, physiologique même, sur le petit peuple qui, lui, vient payer pour voir ses films. Georges c’est ce citadin qui n’est « pas du coin », et qui parait donc forcément un peu méprisant par quiproquo forcé aux femmes de la province qui n’ont aucune notion du « style » (de malade). Le daim est ainsi sans doute sans le vouloir un film du rural.
Il se dégage autour de ce personnage de réalisateur improvisé une poésie qui gueule sans arrêt son désintérêt de l’artistique et du pimpant. Une poésie du snuff-movie (comme disent les geeks), du cinéma-vérité (comme disent les mecs branchés en ville). C’est ça aussi un film de Dupieux finalement. Bien qu’il soit dangereux de sur-interpréter le réalisateur du Non-film (2001) (ce serait de toutes les manières inutile et un peu ridicule), il est fascinant de voir se dessiner un vrai slasher à la française – on est là encore dans les 70’s. Un slasher à l’humour grivois, aux dialogues subtilement cinglants. C’est l’hommage aux sals caractères, à la drôlerie trop soudaine, trop irréfléchie, à la violence inspirée, à la violence en tant qu’Art presque, car Georges est un artiste ! Il se doit de l’être s’il veut être reconnu comme réalisateur aux près de ses pairs. La langue de Georges est vraie, sincère, dupe, perdue. Réflexion faite : si ça coupe une pastèque ça coupe un crâne, ça réalise un rêve. C’est cela la solution d’un mec seul, d’un mec qui s’essaie à la folie, d’un artiste. C’est dans tous les cas la solution d’un désespéré, d’un amateur motivé. N’est-ce pas d’ailleurs ce qu’est Quentin Dupieux lui-même ? Un amateur motivé par l’Art ?
« Un mec qui filme c’est comme un mec qui fait un film » dixit Georges… ou Quentin ?
Ben oui après tout, pourquoi pas ?... Les amateurs chez Dupieux sont les rois, les héros d’eux-mêmes. Il est intéressant par ailleurs de souligner que jamais un personnage d’un film de Dupieux n’aura autant ressemblé à Dupieux lui-même ; que ce soit physiquement ou bien dans ce que l’on connait des intonations de voix du réalisateur. Dans cette nouvelle réalisation le goût du metteur en scène – du vrai – pour le cinéma – le vrai –, et pas juste pour l’expérimentation loufoque, s’étoffe. L’humour est basé sur l’absurde, comme toujours chez Dupieux, mais pas que, il s’inscrit dans les « films à dialogue » héritier des Audiard – au même titre qu’un Astier par exemple. Promoteur invétéré du réalisateur fabricateur-de-son-film et compositeur-complet : scénariste / metteur-en-scène / chef-opérateur / monteur / compositeur-musical / producteur ; il est le metteur-en-scène de l’autodidaxie, du spontané. Il est en effet de « ces mecs qui filment » et qui au final sont « comme des mecs qui font des films ».
Revenons-en à Georges qui par jalousie me rappelle à son ordre.
Georges est un fétichiste. Fétichiste des objets, d’un blouson, d’un livre, d’un caméscope (en tant qu’objet technologique), il a le goût et l’amour de l’objet en soi. Il regarde les objets qu’il aime. Il regarde leur image, il vole parfois même leur image, avec son caméscope. Fétichisme de la solitude : « Mon rêve le plus cher c’est d’être le seul blouson au monde » « Moi mon rêve le plus cher c’est d’être la seule personne au monde à porter un blouson ». Caprice d’un enfant qui n’envisage que son propre désir et qui ne responsabilise aucunement son envie soudaine et puérile. Georges fut sûrement cet enfant-roi à qui l’on n’a jamais appris à prêter ses jouets, à qui l’on n’a jamais calmé les ardeurs d’ego, à qui l’on n’a jamais fait comprendre que le désir et la liberté des autres est aussi précieuse au bonheur d’une vie en société que son propre désir et sa propre liberté. Il n’a aucun sens des responsabilités, et de ces codes qui tapissent et pervertissent la « vie d’adulte ».
Dupieux fétichise encore l’image et le paysage « flat », il fétichise le « LOG » – sorte de running gag de sa filmographie dont le réalisateur a su faire une vraie marque de fabrique esthétique. Le « LOG » c’est cette courbe logarithmique appliquée sur une caméra, qui permet d’étaler la latitude entre le noir le plus noir et le blanc le plus blanc d’une image filmée, en sommes ça crée une image grise – d’où la qualification courante d’image « flat », « plate » en français. Initialement utilisée comme un outil qui permet une plus grande liberté de retouche d’image et donc d’esthétique – on recrée les couleurs et les contrastes en post-production –, Quentin Dupieux semble s’être attaché à l’esthétisme naturel et brut de cette « courbe LOG » en tant que telle. Absurdité technicienne d’un amateur mais réelle proposition d’univers. Il en fait un style propre, et c’est tout à son honneur.
Nous sommes dans tous les cas dans un sacré du matérialisme. En effet n’est-ce pas là le propre de la fétichisation que de sacraliser via l’érotisation le matériau ? Apporter une connotation donnée et une dimension obsessionnelle à la chose dépourvue à première vue de « potentiel attractif physique » quelconque.
Enfin, fétichisme du daim, bien sûr. De l’Être-Daim, de son pelage si particulier et recherché, et des objets fabriqués à partir de ce pelage. De ces objets qui deviennent si vrai, si authentique, si immanents. Cette durabilité anti-néo-libéral – puisqu’anti-obsolescence-programmée comme montré plus tôt – est le fameux leurre offert aux traditionalistes de l’artisanat du vêtement, cette impression de « circuit court » entre l’abattage de l’animal et la fabrique d’un nouvel objet, désigné, cousu. L’animal me fascine, je le tue donc pour le bien et l’amour de mon Être-Image. C’est finalement cette promiscuité entre l’Être-Daim (Esprit transcendant imaginé à partir de l’immanence d’un animal mort transformé en objet pour et par l’Homme) et l’Être-Narcisse (Amour de l’image de soi et le pouvoir qui s’en dégage) qui va guider Georges à la pulsion : achats pulsionnels de vêtements en Daim 100% – pourquoi je me sens systématiquement obligé d’écrire le mot daim avec une majuscule dans cet écrit ?...–, mensonges compulsifs, vols compulsifs, meurtres compulsifs, dialogues d’un narcissique compulsif, etc. En sommes le mystique fantasmé et l’artisanat authentique est l’excuse de conscience qui pousse un Homme à se mettre à aimer – puisque c’est de cela dont il s’agit lorsque l’on parle de fantasme non ? – la peau d’un animal mort. Ainsi l’Esprit fantasmé de ce Daim rôde. Il nous observe de loin. À moins que ce soit nous qui l’observons ? Difficile à dire au travers de cette longue focale qui revient à plusieurs reprises dans le film. Après tout, c’est cela la fascination non ? On ne sait plus qui dépeint l’autre. Une chose est sûre en revanche. On peut créer. On peut manipuler. On peut utiliser les autres pour son propre intérêt. On peut tuer, sacrifier. On peut faire tout cela par passion, par volonté suprême, par idéologie. Mais il y a une règle. On ne touche pas au style.
« À partir de ce moment, la société immonde se rua, comme un seul Narcisse, pour contempler sa triviale image sur du métal. Une folie, un fanatisme extraordinaire s’empara de tous ces nouveaux adorateurs du soleil. D’étranges abominations se produisirent ».
Charles Baudelaire, Curiosités esthétiques.
L’enfant qu’est Georges se voit au milieu du récit guidé par une nouvelle figure maternelle, Denise ; nouvelle car on comprend au début du film qu’il vient à peine d’en quitter une précédente, sans doute sa compagne. Mais cette nouvelle « mère » n’est pas sa compagne, car ce n’est pas d’une amante dont Georges a besoin, c’est d’un guide maternant qui sait garder les pieds sur terre mais qui, le suivant suffisamment dans son fantasme, lui permettra de continuer ses jeux. Cette petite monteuse amatrice – elle-aussi – provinciale se voit petit à petit prendre la place de productrice. Elle devient alors nécessairement celle qui commande : « J’te commande ». C’est bien connu : dans un film c’est celui qui met l’argent qui commande… Finalement le gars avec un « style de malade » qu’est Georges tolère cette prise de pouvoir à cause de ce paradoxe humain qui le plonge dans un état d’absolu niais toutes les fois où il n’est plus en contrôle. Il est de ces pervers narcissiques qui tâtonnent. Mais pour autant de ceux qui savent reprendre le contrôle dès qu’ils le peuvent. Et sa relation avec Denise est entièrement révélatrice de ce comportement ; comportement hilarant qui plus est, et qui fait toute la subtilité de l’humour de son scénariste/dialoguiste. Georges finit toujours pas craquer, par exploser. Il ne supporte pas le regard soutenu, maitrisé, qui est exigé, et qui donc, potentiellement, juge son image. Il n’y a que Georges qui juge l’image de Georges, car il n’y a que Georges qui sait le secret mystique du Daim, et donc de Georges. Est-ce le blouson qui parle ? Ou bien Georges qui s’adresse à son blouson ? Difficile à dire. En tout cas ce n’est certainement pas Georges qui s’adresse pour son blouson… cela personne de sensé ne saurait l’admettre.
Georges apprend que celui qui a le style est celui qui le contrôle et qui par un excès de confiance en soi peut dans une certaine mesure – et en prenant certaines mesures – imposer ce style à tous, mais celui qui a l’argent est celui qui ne meurt pas car c’est celui qui garde les pieds sur terre (ici ce n’est pas celui mais celle, Denise, qui finira par prendre le contrôle total de cette « folie cervidée »). La terre est un autre élément important. Sa couleur déjà, c’est le brun, c’est celle du film – on l’a vu. C’est à la terre, loge de l’enfer, que Georges rend l’objet profane : ce blouson-de-tous-les-jours qui insulte la suprématie future de l’élégance mystique. Rite religieux qui sous-tend une consécration déviée et déviante. La consécration de rendre sacré, par l’évaporation de leurs âmes souillées et leur destruction définitive, ces objets profanes. Une croisade, une chasse aux sorcières même, qui cherche à punir à l’impie ; l’Esprit du Dama dama (la vraie étymologie latine du cervidé) veillant toujours pas loin quant à la bonne exécution de la tâche, d’une voix douce mais affirmative, telle celle d’un chef amérindien… la flûte de Pan continue de chanter.
Court, simple. Il n’est pas des grands films, il est un petit film que l’on accepte volontiers parmi les grands. Futur film culte du « bis » (comme l’ensemble de la filmographie de Dupieux ?...) – on le pressent largement –, il est pour sûr maintenant et pour toujours film du culte. Le métrage se fout que l’on s’attache aux personnages, que l’on comprenne ou que l’on tolère leur combat, là encore comme tous les personnages dupieuesque. Ces derniers sont des radicaux. Des surréalistes radicaux. Mais ces héros cachés n’en sont pas moins attachants, de par leur solitude que l’on a tous déjà expérimenté. Ils ne reconnaissent pas le surréalisme quand ils le voient, ou bien ils le nient volontairement. Ils sont d’avantages les révélateurs de ce que le spectateur voit de leurs vies – et croit en comprendre – que de ce en quoi ils croient vraiment. Leur nihilisme est bien plus profond qu’une idéologie politique ou qu’une pulsion psychiatrique, il est systématiquement l’exaspération d’une habitude, d’un quotidien, d’une norme, d’un simulacre de rêve et du « tout va bien, je vais bien ».
« L’instinct de défense contre le monde extérieur, ça s’appelle le goût. »
Friedrich Nietzsche, Par-delà le bien et le mal.
Bien qu'on lui objectera de ne pas faire durer le plaisir assez longtemps (le film ne dure qu'1h17...), Dupieux ose poser la vraie question du goût : peut-on tolérer celui qui n’a pas le même goût que nous ? Ou qui peut vivre avec un autre goût ? La réponse choisie ici est non, bien sûr. Avoir du style c’est être unique, si chacun est libre de son style c’est déjà un contre sens et une insulte à l’idée d’unicité. Le libre arbitre de la populace ne peut rien face au grand Esprit du Daim, face au citadin un peu paumé qu’est Georges. Il n’y a pas de moral. Il n’y a pas d’éthique. Il n’y a que le style… de malade.
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Créée
le 12 nov. 2020
Critique lue 206 fois
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