Un téléfilm sans prétention qui narre la chute sentimentale d’un courtier en bourse trop frivole et infidèle aux yeux des autres.


Voix off principale, Tommy se ferait presque le héros de sa vie dorée en passe de se déliter doucement mais c’est sans compter l’outsider Daniel, un timide personnage qui chamboule la donne par une naïveté touchante. Cette naïveté ambiante émergeant d’une histoire qui va appliquer un parallélisme d’ascension/descente évident avec les deux protagonistes, reste étonnamment immuable sur le visage de Daniel.


C’est peut-être l’attente provoquée par un esprit tordu qui incite à regarder jusqu’au bout à savoir si le vice ne se dévoilera pas au dernier moment pour foutre une raclée à Tommy et son univers. Les personnages eux-mêmes suspectent cet homme bien sous tous rapports couvrant une facette des plus vils à fouetter du regard. Beth s’étonne qu’il ne possède pas le look agressif attitré aux militaires et Steve-O flaire une embrouille derrière le personnage. Rien de tout ça, Daniel est comme il est, sensible, littéraire et renfermé. A l’altercation de Tommy, il ne répond pas, son style vestimentaire est renouvelé, il reste lui-même, son travail évolue, il n’attrape pas la grosse tête. Le naturel paie et se savoure en découvrant l’élu de son cœur partager les mêmes sentiments.


Le film nous prend par surprise en n’allant pas chercher d’effet dramatique coupe-gorge pour déplier une simplicité qui sied bien à cette romance servie par la photographie, la musique et surtout le langage cru de la ville cosmopolite.


Le fiancé idéal se place dans la catégorie fleur bleue avec la prévisibilité nécessaire pour s’enfuir à toute vitesse mais la belle bouille des interprètes invite à se laisser aller nourrissant une belle vertu à l’égard des personnages qui mérite amplement leur bonheur.

John_Irons_Stee
5
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le 9 août 2019

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NathAlly
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Critique de Le Fiancé idéal par NathAlly

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