"Le Garçon qui dompta le vent" le titre sonne un peu comme un conte de fée ou un joli poème et pour cause le film retranscrit à merveille ce que l'on ne voit pas assez au cinéma. La beauté africaine le directeur de la photographie Dick Pope nous offre une très belle vision de l'Afrique a travers un éclairage éblouissant mais poétique aidé par la costumière Bia Salgado ce duo a réussit à sublimer l'Afrique. Il faut aussi rendre hommage à Chiwetel Ejiofor qui s'essaye au noble métier de metteur en scène et qui pour ma part s'en sort assez bien. Sa mise en scène demeure sobre mais elle fait l'affaire comme on dit et puis il ne faut pas oublier que le bougre est derrière mais également devant la caméra.


D'ailleurs parlons-en ! Je ne suis pas fan de l'acteur mais dans ce film il m'a conquis dans le rôle de Trywell Kamkwamba, ce père de famille qui fait de son mieux pour envoyer ses enfants à l'école quitte à faire d'énormes sacrifice par ailleurs la thématique du sacrifice est l'un des thèmes centraux du long métrage.

Nous suivons donc le quotidien de William Kamkwamba jeune garçon de 12 ans vivant très modestement avec son père,sa mère, sa grande sœur mais aussi son chien khampa. William a réellement soif d'apprendre mais avec les problèmes financiers de sa famille continuer de se rendre à l'école devient réellement compliqué pour William qui devra donc ruser pour se rendre dans le fameux temple de la connaissance mais surtout pour se rendre dans sa bibliothèque. La situation du pays est délicate suite à un climat désavantageux et une situation politique problématique on nous explique que le pays subit les conséquences de l'attentat des tours jumelles aux Etats-Unis.


Le film nous parle donc de contexte géopolitique, sociale mais aussi de corruption du gouvernement notamment à travers une scène très forte ou le chef du village se fait tabasser par les hommes de main du président mais les principales thématiques du film demeurent le sacrifice comme Trywell qui est prêt à mourir de faim pour nourrir ses enfants où la sœur de Maxwell qui part en prenant le risque de déshonorer sa famille et de se faire répudier mais pour la sauver et par la mort du fidèle compagnon de notre protagoniste Khompa, (qui devra mourir pour permettre au père et au fils de se retrouver). La confiance dans une famille et l'héritage sont également des thèmes très fort du film le tout servit par une narration impeccable qui suit les saisons africaines.

Le Garçon qui dompta le vent ne mérite probablement pas la note de 9/10 mais ce film m'a bouleversé et a réussit à faire vibrer mes racines africaines. N'oublions pas que le cinéma est un art et comme tout art il est avant tout subjectif.

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le 22 déc. 2019

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