Un film qu’on aurait envie d’aimer : pour commencer un film sur le monde du vin, qui plus est, mettant un scène la communauté afro-américaine, on n’en voit pas 50 par an. Ensuite le coté film initiatique est séduisant sur le papier, avec d’une part l’évolution du personnage et d’autre part son émancipation de la figure paternelle qui se désole de le voir s’éloigner de l’affaire familiale.
Sauf que voilà, entre les clichés, les poncifs du genre, les retournements de situations convenus et amenés avec la finesse d’un bulldozer dans une exposition de modélisme, il ne reste malheureusement pas grand-chose à sauver du film.
Au final on s’ennuie ferme pendant 1h40 et on a qu’une hâte, qu’il se finisse pour enfin s’ouvrir une bouteille de Penfolds