Il est de retour à New-York pour nettoyer les rues ! Troisième chapitre de la saga Le Justicier (Death Wish) et dernier réalisé par le cinéaste Michael Winner (L'Homme de la loi, Rendez-vous avec la mort), cet épisode de 1985 supérieur au second, bon polar pour les uns ou nanar dopé à l'adrénaline pour les autres est produit et distribué par les cousins Yoram Globus et Menahem Golan via The Cannon Group. La Légende Charles Bronson (Les Sept Mercenaires, The Indian Runner) sous contrat avec l'écurie Cannon, retrouve son personnage de vengeur solitaire. A coups de barre de fer, de magnum automatique flambant neuf, de vieille mitrailleuse rageuse et un final à coup de lance roquettes antichar, le justicier et ses adjoints sévissent avec des méthodes anarchistes et réactionnaires dans les bas-fonds du New York des eighties dans toute sa splendeur. A noter encore la participation du musicien Jimmy Page qui signe une nouvelle fois la B.O du film en recyclant ses propres œuvres.
Pour venger la mort d'un ami sauvagement assassiné, l’architecte Paul Kersey reprend sa croisade contre la pègre.
Au casting d'autodéfense, l'avocate à chignon, Deborah Raffin (Quarante carats, Scanners 2, le nouveau règne), l'écraseur de cafard Ed Lauter (Plein la gueule, Le Nombre 23), Martin Balsam (Psychose, Le Silence des jambons), Gavan O'Herlihy (Superman 3, The Shooter), Kirk Taylor et Alex Winter (Génération perdue, L'Excellente Aventure de Bill et Ted).


C'est ma voiture !


Depuis que Paul Kersey a perdu toute sa famille lors d'une agression, il a pris l'habitude de rendre justice lui-même. Il se fait un devoir de débusquer les meurtriers plus vite que la police et de les abattre sans attendre qu'on vienne le déranger. La malchance, il est vrai, s'attache à ses pas. Veut-il rendre visite à son vieil ami Charley qu'il trouve celui-ci baignant dans son sang. A la suite d'une méprise, il est soupçonné du meurtre. Le chef de la police, Striker, qui croit en son innocence, lui offre la liberté en échange de sa collaboration dans la lutte contre la bande d'assassins. Dans sa cellule, Kersey a déjà eu le temps de se mesurer à un inquiétant personnage...


Mais qu'est-ce que c'est ?


Des dents !


Revu hier soir ce vigilante movie, presque vingt-cinq ans après mon dernier visionnage de cet actionner sous-acide. Le Justicier de New York marque la sixième et dernière collaboration du réalisateur et de Charles Bronson, après Les Collines de la terreur, Le Flingueur, Le Cercle noir et les trois premiers épisodes de ce Justicier. Pour ce troisième volet interdit aux moins de 16 ans lors de sa sortie en France, Winner n'ayant plus rien à dire avec un scénario insipide, se livre à un exercice de parano collective dans ce thriller frelaté qui flirte bon avec le second degré. Le psychopathe Kesey tel un justicier implacable recommence ses exploits dans un climat de violence crasse et misogyne, où les pauvres donzelles dans cet opus comme dans la saga sont généralement violé ou tué et parfois les deux à la fois, seul bon prétexte aux pétages de plomb chronique de ce vieux matou de Bronson !


Tu nous auras pas tous les deux !


Tu veux parier.

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le 10 mai 2018

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