Un voyage merveilleux pour petits et grands

Sam Raimi a toujours été un grand enfant et n’a jamais caché son admiration pour Le Magicien d’OZ (qu’il s’agisse du film ou du livre). Alors lorsque Disney lui propose de tourner un remake du chef d’œuvre des années 30, lui préfère faire un sequel (comprenez : raconter ce qui se passe avant le film), soit l’histoire dudit magicien.
Oscar Diggs est donc magicien dans une foire ambulante du Kansas. C’est un être menteur, manipulateur et coureur de jupon. Poursuivi par un mari peu content de qu’il a fait à sa femme, Oz se retrouve dans une montgolfière prise dans une tornade et se retrouve au pays d’Oz où il est prit pour le « merveilleux magicien de la prophétie qui sauvera le pays de la méchante sorcière ».
Si le scénario est pour le moins classique le reste n’est qu’enchantement. Sam Raimi travail pour Disney et il l’a bien compris, multipliant les références (la découverte du monde d’Oz renvoyant directement à Fantasia et Alice aux pays des Merveilles…le dessin animé). Chaque image est imprégnée de l’amour que porte Raimi au cinéma, ceci étant particulièrement visible dans les premières 20 minutes, en noir et blanc, dans le Kansas. Le film fait constamment référence à son illustre aîné et multiplie les clins d’œil (le lion froussard, les épouvantails, la vilaine sorcière, etc.).
Des décors aux effets spéciaux, tout est fait pour que le spectateur retrouve son âme d’enfant et se laisse immerger dans ce monde fantastique et féérique. Bien sûr les fans hardcore du réalisateur diront que ce film n’est qu’un ramassis de guimauve et de bons sentiments, mais pour nombre de ceux-ci, le réalisateur a passé l’arme à gauche dès le premier Spiderman.
Le Monde Fantastique d’Oz est donc à prendre pour ce qu’il est, un excellent divertissement, merveilleux, fantastique qui ravira les petits et replongera les grands en enfance.