Rencontre de deux solitudes en quête de liberté absolue.
Antonioni dépoussière la pièce baroque de Cocteau "L'Aigle à deux têtes", un univers auquel il est totalement étranger (contrairement à Visconti par exemple).
Il profite de l'occasion qui lui est donné de travailler à la TV pour anticiper les expérimentations chromatiques des plus grandes oeuvres formalistes des années 80 ("One from the heart", "Mishima : a life in four chapters"...) retrouvant in fine la beauté naïve du cinéma des origines. La première séquence, quasi fantastique, donne autant de frissons que le 'Nosferatu' de Murnau.
Une oeuvre mésestimée et unique.

Créée

le 15 avr. 2016

Critique lue 435 fois

Snake Plissken

Écrit par

Critique lue 435 fois

D'autres avis sur Le Mystère d'Oberwald

Le Mystère d'Oberwald
Janaudy_Jean-Fabrice
8

Critique de Le Mystère d'Oberwald par Snake Plissken

Rencontre de deux solitudes en quête de liberté absolue. Antonioni dépoussière la pièce baroque de Cocteau "L'Aigle à deux têtes", un univers auquel il est totalement étranger (contrairement à...

le 15 avr. 2016

Le Mystère d'Oberwald
AMCHI
3

Le mystère de l'ennui

Le Mystère d'Oberwald m'attirait pas son histoire et par le fait que c'était un film historique mais avec Antonioni à la caméra on peut craindre de trouver le temps lent et effectivement les 2 heures...

le 20 sept. 2013

Du même critique

Trois femmes
Janaudy_Jean-Fabrice
9

Un monde sans hommes

Après le succès commercial de « MASH », Robert Altman jouit d’une liberté artistique exceptionnelle tout au long des années 70, peaufinant avec « Nashville » et « Un mariage » un style de récit...

le 27 févr. 2015

5 j'aime

Fin de siècle
Janaudy_Jean-Fabrice
10

Critique de Fin de siècle par Snake Plissken

« Fin de siècle » est l’album de la grandiloquence, où Neil Hannon assume totalement son statut de génie mégalomane. Le titre en ce sens le plus grandiose est sans conteste « Sweden », où...

le 15 avr. 2016

3 j'aime

La Femme et le Pantin
Janaudy_Jean-Fabrice
4

Critique de La Femme et le Pantin par Snake Plissken

Julien Duvivier tente de répondre à ses détracteurs des "Cahiers du Cinéma" en mettant en scène Brigitte Bardot, symbole de cette liberté tant défendue par la Nouvelle Vague. Pari réussi si on s'en...

le 15 avr. 2016

3 j'aime