Le Parrain deux continue le triptyque classique de Francis Ford Coppola.
Il reprend l'histoire de son prédécesseur là où s'était arrêté.
Michael Corleone accède au pouvoir suprême et dirige sa "famille" d'une main de fer.
Mais en faisant la démonstration d’une puissance destructrice, il ne fera qu’éloigner ses proches.
En parallèle, nous suivons avec délectation l’aventure de jeunesse de Don Vito Corleone, dont l’enfance n’aura été qu’une succession de tragédies. Suite à l’assassinat de son père, de soin frère et de sa mère par un chef de la mafia, Vito est obligé d’émigrer aux États-Unis, la terre promise. C’est la première scène dantesque du Parrain 2 : l’arrivée à New York, avec un nombre de figurants incalculables. Vito rencontre ensuite Clemenza, avec qui il se lie d’amitié. Il est confronté à Don Fanucci, qui raquette les Italiens pauvres du quartier.
(Ha, la scène jouissive ou Vito lui colle une balle dans la tête !)
Exit donc, Marlon Brando, bonjour Robert De Niro, jeune, qui nous livre une performance d’acteur magistrale.
On retrouve bien sûr Al Pacino, John Cazale, Diane Keaton, et Talia Shire et Robert Duvall, dans les rôles qu’ils occupaient dans le Parrain, premier du nom.
Chacun d’entre eux dispose d’un jeu d’acteur / actrice inégalé dans le monde du cinéma.
La mise en scène du Parrain 2 est travaillée, parfois poussée à l’extrême.
Cerise sur le gâteau, le tout est couronné d’une bande son inoubliable, composée par Nino Rota, et largement inspirée des westerns spaghettis : elle est à la fois triste, comique, et épique.
Le scénario est plein de rebondissements, ça parle beaucoup plus que dans l’opus prédécesseur, peut-être trop même.
Chaque film ayant ses défauts, le Parrain deux est tellement immense, qu’il est très long à regarder (3h20). Même avec un entracte entre deux, le défi reste de taille.
Enfin, le Parrain 2, dispose d’un dénouement final, qui m’a littéralement scotché sur mon fauteuil lors du premier visionnage.