J'en attendais plus de ce film souvent hissé au panthéon du cinéma français, que j'ai trouvé intéressant mais pas vraiment captivant.
L'univers semble parfois trop épuré et propre (comme lors de la scène finale, ou les convives sortent de la salle sans un seul mot), ce qui donne un charme particulier sans doute voulu par Jean-Pierre Melville, mais qui est quand même bien monotone à la longue. J'ai par contre plutôt aimé l'image de la ville, brutale et sonore, et d'une froideur étouffante.
Delon est bon, mais sans plus. En même temps il joue quasiment un robot, dénué de tout émotion et de toute complexité, difficile de s'emmerveiller devant ce rôle cadré. Tout juste lui à t'on offert un oisillon pour lui offrir un soupçon d'originalité. Le scénario est lui aussi minimaliste, un homicide et une enquête sans trop de détours, c'est plaisant mais encore une fois sans transcender.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes playlist_2024, Les meilleurs films des années 1960, Les meilleurs films avec Alain Delon, Les meilleurs films de Jean-Pierre Melville et Les meilleurs films de 1967
Créée
le 30 août 2024
Critique lue 15 fois
1 j'aime
Premier plan : le formalisme de Melville séduit aussitôt. Le cadrage saisit un appartement austère, spartiate. Des nuances grises se détache le complet anthracite d'Alain Delon. Le samouraï vit dans...
Par
le 17 mai 2011
81 j'aime
5
Seul, il marche, son imperméable et son doulos courbé sur son crâne transperce la nuit, il se dirige inexorablement vers sa proie, rien ne pourra se mettre en travers de son chemin, sa mission...
Par
le 2 oct. 2013
63 j'aime
10
Moins aride et abstrait que le Cercle Rouge qui sera tourné quelques années plus tard, plus féminin aussi avec la présence essentielle des deux femmes, "le Samourai" semble être l'apogée du polar...
Par
le 29 mars 2011
55 j'aime
9
Sergueï Bondartchouk poursuit son ambitieuse adaptation de Guerre et Paix, et cette troisième partie plonge pleinement dans le chaos de la bataille, offrant des visions grandioses du conflit...
Par
le 26 févr. 2025
3 j'aime
Si l'on sent déjà les prémices de la réussite The Substance dans ce court métrage de Coralie Fargeat (process, aspect interrompu de la transformation, cicatrice dorsale), c'est tout de même moins...
Par
le 20 nov. 2024
3 j'aime
Un nouveau doc à la Netflix, ou l'on aborde encore une fois le sujet de manière superficielle.Les raëliens énoncent leurs éléments de langage sans que rien ne soir vraiment remis en question,...
Par
le 2 avr. 2024
3 j'aime
