À la suite d’une guerre biologique, la quasi-totalité des hommes a été éradiquée. La secte de Matthias, composée de mutants, tente de se débarrasser du dernier vestige d’un monde fondé sur la technologie : Robert Neville.
Au vu de l’affiche et du titre, je m’attendais à une sympathique série B d’action, finalement, je me retrouve face à une œuvre à la subtilité insoupçonnée. Les antagonistes peuvent sembler ridicules, mais ils ont le mérite d’être moins abstraits que les espèces de zombies du remake de 2007. J’ai adoré l’analogie du progressiste, incarné par le protagoniste, qui se débat avec des réactionnaires excluant toute avancée scientifique et technique. De plus, c’est une vision perspicace de la capacité d’autodestruction humaine. La musique discordante par rapport à l’atmosphère du métrage amène un kitsch des plus charmants.