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Pentes glorieuses
Dans Suzanne, Katell Quillévéré travaillait déjà la question des ellipses en retraçant le parcours de deux sœurs sur une vie constellée de drames et d’occasions manquée. Le temps d’aimer reprend le...
le 1 déc. 2023
15 j'aime
Un beau sujet pas toujours bien traité
K Quillévéré avait traité du don d'organe avec subtilité en adaptant le roman Réparer les Vivants de Maylis de Kerangal.
Ici elle aborde le sort réservé aux femmes ayant eu des liaisons avec les soldats allemands à travers le portrait de Madeleine, mère d'un petit garçon, né de cet union et qu'elle rejette. Elle va rencontrer et tomber amoureuse d'un homme qui s'avèrera porter un lourd secret.
Tout était plutôt bien engagé, sauf que la réalisation surchargée, parfois dérangeante, un peu carton-pâte, proche d'un (bon) téléfilm, le jeu monocorde et sans incarnation de Vincent Lacoste (qui trouve ici la limite de son jeu), l'écriture un peu convenue, plombent le film. Pas franchement mauvais, Le temps d'aimer ne parvient que trop rarement à susciter l'empathie et transmettre l'émotion. L'exception et la réussite du film: Daniel qui bouleverse dans sa double quête de l'amour d'une mère et la recherche du père.
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Écrit par
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le 14 déc. 2023
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