Mon Dieu, quelle misère.
Le début était prometteur, mais assez vite, l'histoire se vide. En général, c'est le contraire, plus l'histoire avance, plus elle se remplit d'éléments qui nous amène à sa totalité et à son dénouement. Ici non, plus ça va, moins on a de quoi vouloir suivre le bidule.
Autre exploit: ils ont réussi à réaliser une film avec un montage rapide mais qui est mou au possible. Il faut le faire. Chapeau les pignoufs.
Les personnages ne réagissent pas vraiment comme des vrais gens. Rien d'émotionnel ne ressort à un moment ou un autre. Il y a une intrigue dont les éléments tombent de manière mécanique. L'histoire n'est pas organique pour un sou. Mais surtout, la musique... A quoi ont-ils pensé en n'utilisant qu'exclusivement que la cithare en mode illustration d'une comédie légère italienne. Imaginez le truc. Des images somptueuses, oui, des idées oui, mais bliiing-bliiing...
In-su-portable.
Orson Welles apparaît à la fin et on s'en fout car il n'est pas un gentil, il n'a pas de but suprême qui en fait un personnage de cinéma. C'est juste un trafiquant de produits pharmaceutiques.
1 h 45 pour ça... Et certains le nomme "chef d'œuvre"? Comment est-ce possible?