Noiret et sa pétoire
Le Vieux fusil fut un énorme succès en 1975 et fut si mes souvenirs sont bons le premier césarisé, puisque la cérémonie des Césars venait de naître la même année, je revois encore Jean Gabin...
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le 10 mai 2019
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J'ai longtemps hésité à voir ce film, craignant d'un côté les scènes trop dures, et de l'autre le film de vengeance un peu rance.
Ecueils évités. Le film est bouleversant, notamment lorsque le personnage de Noiret se rappelle les moments heureux. Et côté vengeance, rien à voir avec un film type justice personnelle (genre je me venge parce que ces c***ds de flics ne font pas leur travail) : on est en pleine guerre, il s'agit d'une unité SS ayant commis un crime de guerre (qui n'est probablement pas le seul) et d'un homme qui agit autant en résistant (lui qui ne prenait jamais parti) qu'en homme accomplissant une vengeance personnelle. D'ailleurs la fin du film montre un groupe de résistants arrivant dans le village.
Les scènes de violence ne sont jamais gratuites ni complaisantes.
Superbe interprétation.
PS On pourra noter , une fois de plus, l'importance que Enrico donne aux scènes concernant le feu (on peut citer au moins, à part ce film, Au nom de tous les miens ou Zone rouge). Je ne sais pas à quel point ça représentait quelque chose pour lui, ou s'il s'agit d'une coïncidence.
PS bis le film s'inspire en partie du parcours de la division SS Das Reich (celle de Oradour su Glane), même si il ne fait aucune allusion à ces événements.
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Créée
le 14 sept. 2019
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