Un film basé sur une histoire vraie .
C'est d'ailleurs presque un documentaire .
Le film a eu énormément de mal à se tourner ,tant c'est une bombe à retardement .
Un parcours du combattant !
Le tournage a été un vrai parcours du combattant. Inès Léraud se rappelle : "Je ne m’attendais pas à autant de difficultés. L’histoire des algues vertes appartient à tout le monde, et il est scandaleux qu’elle ne puisse pas être relatée de façon fidèle, dans les décors réels, à cause d’élu.es qui refusent de voir cette réalité en face."
"Il a fallu mener un vrai combat pour que certains obstacles soient levés. Pendant le tournage, j’ai donc passé presque tout mon temps à parlementer avec des élu.es et avec la presse, pour rouvrir un certain nombre de portes. Cela s’est fait avec l’aide de beaucoup d’habitants et d’élu.es, et au final, ça plutôt bien marché !"
Un film engagé selon Inès Léraud
"L’enquête sur les algues vertes met en lumière de façon éloquente le conflit entre les intérêts économiques qui nous gouvernent, et les intérêts réels des populations. Il révèle les mensonges d’État qui peuvent être diffusés pour semer le trouble dans nos esprits et nous freiner dans nos mobilisations… Ce film résonne avec beaucoup d’autres sujets d’actualité."
C'est finalement la lutte du pot de terre contre le pot de fer .
Inès (Céline Sallette) ne lâchera rien .Allant même à Bruxelles pour cette "Lanceuse d'alertes " même si elle ne se dit pas lanceuse d'alertes
Menaces de mort , la FNSEA qui ne veut surtout pas qu'on touche à son monopole .
il régnait,et il règne encore une omerta incroyable derrière cet enjeu de santé publique
Le final est mi-figue ,mi-raisin .En quelque sorte ,le combat continue contre cette saloperie .
A signaler que tombées amoureuses de la Bretagne ,(qui ne le serait pas :wink: ) Inès et sa compagne vivent désormais là-bas
Pierre Jolivet se remémore : "Ce fut un tournage intense, en six semaines, avec presque 2 décors par jour. Avec cette multiplication de paysages, je voulais que le spectateur ressente les mêmes émotions qu’Inès : les agricultrices et agriculteurs lui reprochent d’attaquer la Bretagne, mais en réalité, Inès tombe tout simplement amoureuse de ce territoire…"
"Or plus on est amoureux d’un pays, plus on est sensible au fait qu’il soit défiguré ! Je cherchais une manière de raconter ça, que le spectateur tombe amoureux de la Bretagne en même temps qu’Inès. D’où l’usage du scope pour traduire au mieux la beauté cinématographique de cette région."