Nous sommes au milieu des années 2000, Asterix Mission Cléopâtre bouffe tout sur son passage (succès critique et carton au box office français avec + de 14 millions de petits gaulois dans les salles) et forcément une suite s'impose.
2006, la troupe du Splendide se mettent en tête de réaliser un 3ème épisode reprenant la trame de la bande dessinée Asterix en Hispanie. Projet qui n'aboutit pas et mettant la célèbre troupe quelque peu sur le trottoir.
Pour remédier à cela, le groupe se décide de donner une suite à l'un de ses plus gros succès : les bronzés font du ski.
Même casting, même réalisateur (Patrice Leconte), une enveloppe à 35 millions et un décor paradisiaque, la Sardaigne.
Pour cette critique, je me suis tout de même forcé à regarder pour la seconde fois, la première étant y'a plus de 10 ans et franchement cela ne m'a pas manqué car le résultat est à la hauteur de sa réputation : Les bronzés 3 a donné des crises de diarrhée à plus de 10 millions de pigeons lors de son exploitation en salles et ça se voit.
Si le postulat de base était une retrouvaille tardive entre une bande de potes qui aurait pu proposer son lots de scènes comique, le tout sous forme de nostalgie bienvenue et sincère, on se retrouve au final avec une succession d'événement dramatique sans lien avec le fil conducteur de l'histoire et en y incorporant à la va comme je te pousse des références au films précédents.
C'est simple, c'est un putain de film d'opportuniste qui place tout son casting dans des situations embarrassantes et leur faisant faire un peu tout et n'importe quoi, la palme revenant à Gerard Jugnot qui cabotine comme un gros tchot batard après avoir découvert que son fils était gay (gros moment de malaise !!!) et le pire c'est que la farce dure un bon tiers du film. Ne parlons pas du reste du groupe (bon si quand même un peu) avec au hasard, Dominique Lavanant en mode Revenge Movie, Marie Anne Chazel et son physique d'actrice porno sur le retour, Clavier et Lhermitte qui s'investissent comme Steven Seagal sur ces récents DTV (qui veut dire : j'encaisse mon chèque et je me casse), Michel Blanc qui n'est que l'ombre de lui-même tant son personnage ne rend pas justice à celui des 2 premiers. La seule qui s'en sort à peu prés étant Josiane Balasko qui propose un peu de neutralité et de justesse au milieu de cette bande de personnages antipathique et vulgaire.
Les bronzés 3, c'est la suite de trop, un film écrit pendant un apéro qui dure et qui se termine mal, d'ailleurs ça se voit, les critiques l'ont défoncé sa mère. Pendant un temps, il était prévu un 4ème et heureusement ça n'est plus d'actualité !!!!
Voili voila, j'espère que je vous ai donné envie de découvrir ce classique du bon gout à la française.
Enjoy mes tchots batards !!!!