Les Contes de Terremer
Je continue ma découverte du studio Ghibli avec ce troisième film, les contes de terremer. Je crois avoir bien fais de regarder dans le désordre, du coup j'ai été surpris des notes et des critique attribué à ce film. J'ai l'impression que tout le monde reproche à Goro Miyazaki de ne pas être son père, je trouve ça dure pour lui. Je pense qu'il faut se détacher des oeuvres du père pour mieux apprécier l'oeuvre du fils. C'est la chance (sans le vouloir) que j'ai eu, du coup pour ma part j'ai bien aimé ce long métrage.
J'ai été agréablement surpris de me retrouver face à un film d'animation d'heroic fantasy occidentale mais qui à la pâte du genre japonais. Un côté dramatique très présent dès les premières minutes, beaucoup de mystère et aussi une histoire d'amitié entre Epervier et Arren, qui suite au geste d'Arren est inconsciemment à la recherche d'un paternel de "substitution". C'est aussi l'histoire de deux personnes qui n'ont plus grand choses, Arren et Therru, deux personnes qui on pratiquement tout perdu dans ce monde et qui cache des lourds secrets. Le film aborde plusieurs sujet, de façon assez particulière laissant toujours un peu de mystère sur pas mal de chose, c'est un peu regrettable tellement j'ai eu envie d'en apprendre plus sur l'univers.
Sinon l'intrigue est plutôt simple, lé déroulé est lent tout de même, il prend son temps et parfois cela à du bon, mais je peux comprendre que ça a déplu à certains. Tout comme sa morale qui est un peu floue et qui laisse sur des questions, en revanche sur pas mal d'autres aspects il a répondu à mes attentes que ce sois au sujet de Therru ou Arren.
L'aspect visuel est réussi aussi, plutôt sombre, on sent la pâte du studio mais c'est aussi différent de ce que j'ai l'habitude de voir, j'ai eu l'impression d’être face à une oeuvre particulière. La musique quant à elle est vraiment bonne, j'ai beaucoup aimé le passage chanté de Therru.
Les Contes de Terremer est une oeuvre, un film qui ne nous donne pas toute les réponses et laisse un peu sur sa faim. Mais il a le mérite de me pousser à la réflexion pour mieux le comprendre, certes le récit est un peu lent mais il ne manque pas d'une certaine poésie.