Autant j’ai aimé "Trois souvenirs de ma jeunesse", le précédent film de Desplechin (auteur avec lequel j’ai souvent du mal) pour sa verve jubilatoire, pour ses acteurs plein de fraicheur), autant ce dernier m’a épuisé par sa lourdeur, par son hystérie permanente, (à l’image du personnage d’Almalric), pour construction bancale avec ses différents niveaux de récits qui n’apportent pas grand chose si ce n’est que de rendre l’ensemble au final totalement déstructuré. Du cinéma poseur et prétentieux. Rien à sauver si ce n’est peut-être Louis Garrel.