Avec Les Fantômes d’Halloween, Frank LaLoggia livre un film singulier, à mi-chemin entre le film de noël, le drame familial et le thriller fantastique. Sorti en 1988, le film a gardé une aura de petit classique, notamment grâce à son atmosphère mélancolique et à son mélange de douceur et de terreur.
Le film est un étrange mélange de film de Noel traditionnel mêlée d'une histoire sordide de meurtre d'enfants. Œuvre hybride, Lady in white peut être incompris puisque on passe de moment enfantins vers des scènes choc.
D'ailleurs cette femme en blanc n'apparait que très peu dans le film, film qui bénéficie malheureusement d''FX catastrophique digne d'un clip vidéo des années 80.
L’un des points forts du film réside dans son regard profondément humain : derrière le mystère surnaturel, il aborde les traumatismes, les injustices sociales , le racisme et la perte de l’innocence. Lukas Haas, très jeune à l’époque, offre une performance touchante et sincère, qui ancre le récit dans l’émotion.
En définitive, Les Fantômes d’Halloween est un film atypique, aussi riche en charme et en émotion que maladroit et cheap. Une œuvre à découvrir, surtout pour ceux qui aiment les histoires de fantômes qui parlent autant au cœur qu’à l’imaginaire.