Ce qui apparaît très vite dans le film de Mandico, c'est le jeu des références: le chien à tête humaine tout droit venu de "Satan mon amour" de Wendkos, une dose de F.J Ossang, un soupçon de Schroeter, des clins d'oeil appuyés au "Querelle" de Fassbinder, sinon "Sa majesté de mouches" évidemment. Je craignais le pire (les rdv d'après minuit) et parfois le film risque la bascule (jeu ridicule d'Elina Löwensohn) ; au final ces garçons-là l'emportent grâce au trouble dans le genre (notons Diane Rouxel et Vimala Pons) et une foi indéfectible dans un cinéma onirique et bricolé à la beauté toute formelle.