Du bon... et du moins bon. Mais sympa quand même.

Les Infidèles...

Si je devais critiquer ce film avec vous aujourd'hui, je dirais que c'est avant tout un bouillon.
Pourquoi un bouillon... C'est un bouillon parce que comme l'ont déjà dit certains, ce long métrage qui en regroupe sept petits est un mix de bonnes choses et de moins bonnes (à performances de réalisateurs inégales, rendus en dents de scie). Autant certains courts' sont très bien scénarisés, bien mis en scène avec un jeu d'acteur très perceptible pour chacun des personnages et un montage habile, autant certains autres "remplissent des cases vides" nécessaires au film pour décrocher la mention "long-métrage".

Pour moi, les Infidèles, c'est aussi un film de copains. Un peu comme Les Petits Mouchoirs. On brasse de l'émotion plus qu'on ne cherche vraiment à raconter des histoires. On fait des vannes bien aiguisées (qui m'ont personnellement fait mourir de rire, pour certaines), on fait du comique de situation mais, au final, on cherche quand même un peu les intrigues et on ne les trouve pas (ou alors on finit par les trouver mais elles restent très superficielles). On y retrouve à peu près les mêmes têtes en plus : Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Guillaume Canet, ... manquait plus que Marion Cotillard et Benoît Magimel et on avait le quinté.

Globalement, c'est pas du cérébral. On se laisse bercer par nos émotions au gré des sketchs, on rigole, on se crispe. Mais on ne risque pas la sudation en se concentrant sur ce qu'on regarde. Ce qui n'empêche pas, toujours selon moi, de passer un agréable moment.

Du coup, je mets la moyenne à ce film (5 pour le rendu "moyen" du cocktail) et je rajoute un point parce qu'il y a Jean Dujardin dedans (tout-à-fait partial de ma part, je ne le nie pas).

Et puis, on va pas se mentir : ce film fait parler de lui PARCE QUE Jean Dujardin cartonne en ce moment et que son duo avec Gilles Lellouche ne laisse pas indifférent.
Il me semble que le duo ne serait pas contre une suite à ce premier opus (entendu au Grand Journal de Canal+). Je ne pense pas que ce soit nécessaire, ou alors on revoit la liste des réalisateurs qui n'était pas forcément des plus judicieuses dans le premier.
Navarno
6
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le 6 mars 2012

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Navarno

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