Après Discount, le réalisateur Louis-Julien Petit continue de s’engager dans un cinéma social et ce film trouve d’autant plus un écho dans nos esprits après le soulèvement des Gilets Jaunes à travers le pays. Les invisibles vient donc mettre en lumière une population en prise aux difficultés qu’elles soient d’ordres économiques, sociales ou encore familiales. La force de ce film vient de son authenticité et pour cause une bonne partie du casting est composée de véritables femmes qui ont fréquenté ces centres. l’empathie est donc au rendez-vous et on s’attache à ce film dont le seul objectif est de rendre à ces personnes une dignité qu’elles pensaient disparue. On se serait par contre bien passé du personnage d'Esteban qui, par sa naïveté excessive, détonne par rapport aux autres.