Il existe certaines personnes qui, pour des raisons de survie ont besoin d'oublier des parts violentes de leur enfance, ce que l'on appelle amnésie traumatique. Ces parts de mémoire occultées ressurgissent une fois adulte par réminiscence un peu comme la madeleine de Proust. Comme si l'esprit attend que l'on soit prêt avant de nous délivrer au compte goutte nos souvenirs traumatiques. Ainsi au contact d'un jalebi le jeune Saroo, adopté par une famille australienne, se souvient de son enfance et son besoin de retrouver sa famille se fait de plus en plus sentir ...
Sa quête a pour objectifs de se construire identitairement mais aussi et surtout pour rassurer ceux qui fut autrefois ses proches ... Car en effet comme il est dit très justement dans le film quand on adopte un enfant on ne part d'une feuille blanche.
Le jeu d'acteur, la mise en scène, la qualité des images participent grandement à l'immersion, c'est juste parfait. Même la partie romance avec sa petite copine qui a pour habitude de me souler dans les films j'ai trouvé cela très recherché. Bande son impeccable. Bref c'est du grand art