Compétition sur le joug de portraits humains oblige, les récits de rédemption font foison. Avec Lorelei, Sabrina Doyle va se faire la conteuse de l’aventure croisée de deux âmes torturées, dont la rencontre va permettre l’explosion, et l’avancée.
Wayland sort de quinze ans de prison. Quinze ans de silence, durant lesquels il n’a pas dit mot quant aux agissements de ses complices, lui valant le respect de ces derniers, et la garantie qu’il retrouvera sa « famille » de bikers à la sortie du trou. Dans une ville où les opportunités se font rares, il va être pris en charge par la pasteure du coin, et contraint de travailler à la décharge locale. Ce n’est que par hasard qu’il retrouve Dolores, son amour de jeunesse, et avec elle ses ambitions d’antan. Mais trop d’éléments pour un esprit en quête de reprise, la jeune femme a également fait son bout de chemin quinze ans durant, pendant lesquels elle a également fait des erreurs, laissée face à elle-même bien trop longtemps. Trois enfants plus tard, c’est une femme fatiguée, qui cache ses névroses derrière une énergie surabondante, que Wayland découvre. Colosse fragile au besoin d’équilibre, il va pourtant s’intégrer à cette famille dysfonctionnelle, s’improviser père de substitution, et tenter d’avancer à leurs côtés.
La critique en intégralité : https://onsefaituncine.com/2020/09/12/deauville-2020-lorelei-une-sirene-a-l-a/