le 18 juin 2019
Au fil de l'amour
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Filmé en stop motion (image par image), ce film d’animation vise la distraction avec quelques choix étonnants. En effet, ses personnages sont des jouets : des animaux en laine tricotée remplie d’une matière cotonneuse.
Le fait que ces figurines s’animent ne pose aucun problème pour le spectateur. Étant donné que le film ne comporte aucun dialogue, il pourra être apprécié par un jeune public. Attention quand même, si les deux personnages sont liés par une amitié très forte, entre eux un drame va se nouer. La tension va monter pour une question de vie ou de mort.
Avec la vie et la mort, on observe l’expression de sentiments très forts. D’abord, l’amitié entre le renard et le dinosaure, avec des flashbacks qui viennent rappeler les temps heureux. Et puis, la peur, l’angoisse qui seront les moteurs de l’action. Tout cela passe aisément, parce que l’animation très réussie se combine avec un scénario qui ne laisse place à aucun doute. On sait parfaitement ce que risque l’un et ce que l’autre tente pour le sauver. Le film ne fait que 8 minutes, se concentrant sur un drame qui se joue en temps réel. L’ensemble bénéficie de jolies couleurs, d’images lumineuses et d’un scénario sans temps mort où la tension monte constamment. Ajoutons que les personnages sont réussis (qu’ils aient des tailles comparables ne gêne pas non plus) et que l’animation va jusqu’à leur donner les attitudes et mimiques nécessaires pour qu’on comprenne ce qu’ils éprouvent. Mention particulière aux yeux du renard. Le suspense va jusqu’à son paroxysme, une sorte de sacrifice qui illustre la force de l’amitié entre les protagonistes.
Mais on sent trop la tendresse des concepteurs pour ne pas attendre un happy end. Le plan final suggère qu’avec de la patience, tout reste possible.
Signé Andrew Goldsmith et Bradley Slabe, ce film présenté aux Nuit en or 2019 a été désigné meilleur court métrage d’animation (AACTA 2018 - Australie).
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Créée
le 13 juin 2019
Critique lue 436 fois
le 18 juin 2019
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