Premier film à petit budget (comprendre fauché) qui nous présente une galerie de gueules d'anthologie que le cinéma hollywoodien a depuis longtemps oubliées.
Un luchador, une racaille blanche avec une swastika tatouée sur le visage, un couple mixte fauché et alcoolique ou même un patron de restaurant proxénète et trafiquant d'organe.
Autant de visages inoubliables que d'histoire qui, conformes à la tradition, vont s'entrecroiser et se rejoindre pour un final tout en violence froide et crue.
On regrettera l'inégalité des arcs narratifs (le premier, le luchador, est plus faible que les suivants) et le manque de budget qui se fait ressentir dans la qualité de l'image et de la mise en scène.
Sur ce je retourne enfiler le masque d'El Montruo et trainer dans les bas-fonds de L.A.