Il y a quelques mois, l'immense Harry Dean Stanton nous a quittés. Une grande perte pour le septième art. Mais juste avant de tirer sa révérence, le comédien nous a offert un chef-d'œuvre, un film dans lequel il a tutoyé la perfection absolue de son art. Lucky, c'est la chronique crépusculaire d'un homme qui a vieilli et qui déambule aujourd'hui dans sa petite bourgade du fin fond de l'Amerique. C'est aussi le portrait d'un vieux cow-boy solitaire qui fait parti d'un ancien temps révolu, un ancien temps archivé par l'Amérique moderne. Entre drôlerie, truculence et émotion, Lucky est un bijou, une merveille proposée par l'acteur John Carroll Lynch. Et si Stanton raflait un Oscar à titre posthume ?
Critique complète : http://mondocine.net/cinema-lucky-critique-film-stanton/
Créée
le 5 déc. 2017
Critique lue 1.1K fois
6 j'aime
D'autres avis sur Lucky
Je marchais dans les rues de Lille en m’occupant de mes affaires, comme il convient de le faire dans nos sociétés individualistes, quand j’ai croisé Harry Dean Stanton. Il était assis sur un banc,...
Par
le 14 déc. 2017
32 j'aime
7
L’ouverture de Lucky nous expose un corps : fragmenté, sans aucune apparition du visage, dans les activités cycliques du matin. Un corps flasque, décharné et éprouvé par les décennies, mais qui se...
le 15 juin 2018
23 j'aime
4
C'est un film court et plein de longueurs, horizontales et verticales, une lente traversée comme dans une grille de mots croisées. Lucky avance parfois un peu lourdement, avec ses grosses bottes de...
Par
le 16 déc. 2017
17 j'aime
Du même critique
Pour une fois, une suite à la hauteur de l'original. Paddington 2 est toujours aussi charmant, drôle, optimiste et émouvant. Un joli film pour toute la famille qui va égayer l'arrivée de...
le 30 nov. 2017
5 j'aime
1
Un espèce de croisement entre le Very Bad Things de Peter Berg et un Very Bad Trip au féminin (genre le truc qui n'a jamais été fait quoi.......). Le résultat est une catastrophe apocalyptique,...
le 14 juil. 2017
5 j'aime
L’histoire d’une patineuse redneck entre les Jeux Olympiques et un sordide fait divers. Sur le papier, Moi, Tonya laisse songeur. À l’écran, il surprend. Porté avec conviction par une exceptionnelle...
le 5 janv. 2018
3 j'aime
