Ma part du gâteau par NicoBax
Lamentable. Un film digne d'un TPE d'élève de terminale L. D'un coté, le vilain broker (Gilles Lellouche), cynique, irrécupérable, profiteur, lâche, égoïste, méprisable. De l'autre, la gentille mère de famille ch'ti suicidaire, faisant preuve d'abnégation, de tolérance, de solidarité, d'humour et qui en plus a des gros seins. D'un coté, les hôtels de luxe, l'adrénaline de la bourse, les mannequins, les voyages à Venise en avion privé... mais la solitude. De l'autre, les conserves, les gueules de consanguins, les spectacles de fin d'année et la SO-LI-DA-RI-TE (#segolèneroyalesvoice). Ils sont moches mais au moins ils sont ensemble et ils s'aident. Alors que le vilain broker lui, ben il est vilain. Toujours, tout le temps. Alors que les pauvres, ils sont gentils, tout le temps... sauf dans la leçon "karmique" de fin qui sent comme des couches de la veille.
Nullissime. Comment peut-on arriver avec une démonstration aussi ridicule en 2011 quand on a eu l'occasion de passer son brevet ? Sur le fond, il y aurait pourtant des choses à dire sur l'ingérence de la bourse dans la vie des entreprises, sur son cynisme qui laisse effectivement sur le carreau des centaines de personnes... Là n'est pas vraiment le problème. Le souci, c'est de voir autant de clichés, de voir des personnages aussi manichéens alliés à un populisme dangereux qui se paie le luxe de se la jouer révolutionnaire dans la dernière séquence... SOS !
Du bon gros film pour Dédé décérébré qui ne convaincra malheureusement personne, pourquoi utiliser une narration plus proche de "Tout ce qui brille" quand on veut faire un film humanisto-réaliste ??? C'est moche de vieillir monsieur Klapisch.