There Must Be an Angel

Attention pièce de musée véritable !

Henri Vidal en Henri Vidal est le beau keum mature, viril et tout qui fait de la course auto. Rien de neuf, ni de différent de d'habitude. C'était la fin.

Mais attention, il a un ange (comme ceux du ciel) gardien en la personne de Romy Schneider, toute jeune et même hôtesse de l'air.

Vu le pitch, bon ça pourrait faire rire ou au moins sourire.

D'autant plus que le diable, c'est Michèle Mercier, toute toute jeune aussi et sans Sissi derrière elle.

Elle s'en sort bien.

Mais, mais y'a Bébel, en plus tout jeune, qui force un peu le truc. C'est son dernier second rôle.

L'ange-chef (Margarete Haagen) est gratiné aussi dans un autre genre.

Du coup, un truc avec Romy et Angélique autour des anges et des diables, je m'étonnais de ne l'avoir jamais croisé à la télé des 70-80's genre jour férié.

Ben j'ai compris pourquoi.

Au-delà des couleurs fadasses, ça décolle jamais vraiment, c'est dommage le sujet et les moyens étaient là.

C'est d'ailleurs amusant de voir les 2 actrices jouer des rôles aux antipodes de ceux qui les rendront célébres (et hélas), pas crédible pour Michèle Mercier qui méritait une bien meilleure carrière. Mais bon, c'était pas le sujet.

Donc, pour les fans de la Romy d'avant Visconti, Sautet and co ou autres archéologues de la fin du ciné familial.

Sinon, pour les fans des combats ange/diable (sans tronconneuse, ni truc qui bave), il y a le méconnu mais sympathique "La tentation de Barbizon".

C'est en N&B de 1945 avec de faibles moyens mais Daniel Gélin, François Périer, Simone Renant, Pierre Larquey...et même Louis de Funès (avec des cheveux) pour semble-t-il son premier rôle.

A découvrir

(j'en recherche une belle copie si vous avez cela en stock, merci :-)