Un jeune homme riche et oisif finance incognito le commerce en difficulté de Denise -Mademoiselle Mozart, parce qu'elle vend des instruments de musique- et espère se faire aimer d'elle.
Le réalisateur Ivan Noé met en scène un de ses scénario, petit vaudeville simpliste qui se situe entre la comédie musicale et la comédie sentimentale. Rien de très élaboré mais le comédien Pierre Mingand, par la bonne humeur et les facéties de son personnage, donne une forme entrainante à la comédie, tandis que Danielle Darrieux, rayonnante, impose ses beaux sourires malicieux et sa séduction.
On croise Pauline carton, en domestique de Denise, et c'est tant mieux ; mais l'essentiel de la fantaisie repose sur les modestes et charmantes chamailleries entre Maxime et Denise, dont on a aucun doute qu'à la fin, elle se dissiperont. La boutique de Denise est le décor principal de la comédie : on aurait apprécié des incidents ou quiproquos plus astucieux.
Pour l'anecdote, en figurante non créditée au générique, on reconnaitra -ou pas- l'adolescente Michèle Morgan dans le rôle...d'une entraineuse.