Chewing-gum in the sky !

Quel plaisir de retrouver le plus grand duo des Etats-Unis of America ! Richard Bullit et Douglas Ripper repartent à l'aventure pour notre plus grand bonheur : ça fait un petit moment que je n'avais pas autant ri devant une comédie made in France. Evidemment, l'humour est assez spécial, et ne plaira pas forcément à tout le monde, mais la bêtise est parfaitement assumée et on ne peut qu'adhérer.

Pamela Rose n'est ici qu'un prétexte pour un fait bien plus grave : la présidente des USA est en danger ! Le choix de se séparer de la série diffusée sur Comédie! s'avère être judicieux, puisque Kad&O évitent donc de nous vendre du réchauffé (c'était le cas lors du premier volet). Ils laissent ainsi place à leur talent de comédien : l'humour, jamais lourdingue, fait mouche à tous les coups, si bien qu'il est impossible de ne pas rire plus de 30 secondes.

Les gags s’enchaînent à toute vitesse, mais ne sont pas qu'une simple succession de sketchs. Au contraire, l'histoire est bien huilée, et hormis la fin un peu rapide, l'ensemble est fort réjouissant et ne cherche jamais à arnaquer le spectateur. Finalement, ce qui fera le plus rire, ce n'est pas seulement l'histoire principale, mais aussi tous ces petits détails dont seul le duo a le secret : Bullit qui tombe sur le scénario du film, l'avertissement au tout début du film, Riper qui mate le "Kamoulox", les indications de lieux ("les portes du pénitencier Johnny Hallyday" c'est juste énorme), bref j'en passe et des meilleures...Malgré toute cette accumulation de micro-gags qui parcourent le film, on ne frôle pourtant jamais l'overdose. Bien au contraire, on félicite les trouvailles (bon j'avoue, certaines sont un peu faciles).

Un divertissement de haute tenue, des situations loufoques, des dialogues drôlement intelligents, aucun temps-mort : alors que je craignais le pire, "Mais qui a re-tué Pamela Rose" est sans conteste une des meilleures comédies de l'année. Une belle surprise qui comblera largement les fans : y a pas à dire, ce Pamela Rose est un digne héritier de la "Cité de la peur".