N'étant pas particulièrement adepte d'opéra, je me suis ennuyé ferme devant ce documentaire, je ne tenais pas en place, je baillais, je suis allé fumer deux fois. C'est probablement dû à ces longues séquences d'opéra, qui pour une fois était sous-titrées (même en Français !), l'avantage du cinéma. Mais je n'avais qu'une préoccupation : que la diva ne se casse pas la voix sur les intonations les plus aiguës ou puissantes. C'est dire si je compatis.
Maria Callas, n'a pas eu une vie si gaie, voire malheureuse, surtout en amour. En même temps, son goût pour les vieux croulants n'est pas très sûr, c'est qu'ils sont fourbes. L'Onnisias, ou un truc du genre, l'était particulièrement, et elle aura accusé ce coup jusqu'à la fin de sa vie. Se marier avec une inconnue pendant leur relation après j'imagine de douces promesses, sans l'en avertir au préalable qui plus est... c'est de la haine pure, y'a pas d'autres mots.
En plus, elle est morte à 53 ans (alors qu'elle en paraissait 70) d'une crise cardiaque. Vraiment déprimant. Tragique. Qu'aura-t-elle fait, à part devenir une "légende" ? Pas grand chose. Apparemment. Le film se concentre sur ses performances filmées (évidemment) et sur ses interviews. Pour le coup, un peu de broderie n'aurait pas été de trop. Trop sec, trop décousu, d'ailleurs les fondus enchaînés sont légion. Je n'ai pas aimé.