Nature philharmonique: les pattes s'animent

Dans la série des films de 2019 à rattraper, Minuscule 2 avait une place de choix. Vu que j'ai plus d'une vingtaine de film à voir pour en finir pour de bon avec les films de 2019 et qu'on est quand même le 6 décembre, j'ai voulu commencer ce marathon de rattrapage avec un petit film sans prise de tête.

Tout comme la série et le premier film, Minuscule 2 dispose d'un atout esthétique solide. Une base réaliste sous couche d'insectes caricaturés pour permettre un meilleur attachement envers nos vieux compères. L'animation est fluide, et s'incorpore parfaitement avec le décors. Les humains occupent une part importante du film. Ils ne parlent pas beaucoup (et heureusement) mais forcé de constater que même si c'est osé d'avoir essayer, le résultat n'est pas super. Comme d'habitude l'absence de dialogue pour tout miser sur les bruitages est une réussite. Il fait aussi beaucoup de référence amusante à des films comme "Peter pan", "Indiana Jones" ou "Les dents de la mer".

C'est drôle mais c'est long, le film n'a pas de scénario (dans les grandes lignes si), on a la série pendant 1h20, au bout de 30 min de blague à répétition ça commence à faire long. Le film est vide, ça se sent, les méchants à la fin ne sont pas une menace, on a pas le temps d'installer la peur.

Minuscule 2 : Les Mandibules du Bout du Monde reste un film sympathique à regarder même si le rythme et le scénario entache le plaisir du visionnage