Encore une histoire de superhéros...

Depuis son enfance, Jacob écoute passionnément les aventures de son grand-père, aux airs de contes légendaires. A la mort du grand-père, Jacob suit ses conseils : rechercher Miss Peregrine, directrice d'un pensionnat pour enfants spéciaux, où ses parents l'avaient envoyé durant la seconde guerre mondiale. L'adolescent quitte les Etats Unis avec son père pour le Pays de Galles. Ce voyage dans l'espace se déroule aussi dans le temps, entre le présent des voyageurs (2016) et une journée cruciale de la seconde guerre mondiale. Un voyage entre deux boucles temporelles. Cela doit donner aux péripéties fantastiques une crédibilité scientifique. Je ne suis pas sûr que Tim Burton aie réussi son pari...

Jacob fait la connaissance d'enfants "particuliers". Une petite fille jouit d'une force phénoménale, une autre déclenche l'hyper croissance des végétaux, un garçon crache des essaims d'abeilles en furie... Parmi les jeunes filles, l'une enflamme ce qu'elle touche, provoque des incendies. L'autre s'envole sans ses chaussures lestées de plomb et peut vider une épave engloutie en soufflant, ce qui expulse l'eau... Nos superhéros sont menacés par l'horrible Barron et des monstres (les Creux) qui se nourrissent des yeux de leurs victimes...

Jacob comprend que Miss Peregrine rejoue quotidiennement le jour où une bombe larguée par un avion de guerre allemand a détruit leur centre. Elle reprend toutes les actions avec son chronomètre et parvient chaque fois à éviter la destruction de leur bâtisse gothique. Une institutrice très spéciale, obsédée par le chronométrage... Au gré des inévitables amourettes entre Jacob et Emma ainsi qu'entre deux superhéros, le film avance d'invraisemblances en invraisemblances. Le machiavélique Barron, expert en métamorphoses, peut compter sur des comparses motivés et sur d'horribles monstres très méchants. Pourtant grâce à l'aide de Jacob, la jeunesse triomphe des pires difficultés et tout finit bien. "Miss Peregrine et les enfants particuliers" plaira à un jeune public entiché de superhéros, peu soucieux de logique.