Il fumait de la weed tout le temps, faisait des concerts qui duraient toutes la nuits, des chansons contre le gouvernement et les capitaines d'industrie corrompus, pratiquait le vaudou, avait plusieurs femmes et a promis à son peuple qu'il serait un jour président du Nigéria, et qu'il libérerait le continent africain de la corruption.
Il est mort à 50 ans, du SIDA, dans un relatif oubli, non sans avoir joui, profité, et donné beaucoup d'amour et d'espoir aux gens. Il a aussi donné une musique, l'afro-beat, qui n'en finit plus d'irriguer la création musicale contemporaine, des paroles engagées et répétitives plaquées sur des riffs blues/dub assez simple dans des chansons étirées jusqu'au quart d'heure sous l'influence de la transe vaudoue.
Un bonhomme charismatique et irrésistible qui fait une musique fiévreuse au milieu de ses gens qui fument des joints, le tout avec le financement du ministère de la culture...