Happiness

Sang-jin, un ancient vocaliste prometteur, travaille désormais dans un lycée musical en tant que professeur. Sa vie quotidienne fait face à des changements lorsque que Jang-ho, un adolescent mafieux, est transféré dans son école. Jang-ho est la bête noire de Sang-jin, mais après avoir entendu sa voix, ce dernier est bluffé et décide de coacher le garçon.

Comme aucune critique n'existe pour le film, je me lance dans un petit avis.

Déjà, j'ai regardé le film pour son trio de comédiens principaux : Lee Je-hoon, Han Suk-kyu pour les rôles principaux et Cho Jin-woong dans un rôle plus modeste. Les trois comédiens se sont croisés à plusieurs reprises : j'avais déjà pu admirer les deux premiers ensemble dans les costumes du prince Sado et du roi Yeongjo (la série Secret door tournée un an après My Paparotti). Leurs échanges étaient passionnants. Ils sont à nouveau réunis ici et leur complicité est évidente. Han Suk-kyu et Cho Jin-woong, de leur côté, venaient de terminer le tournage de Tree with deep roots, où ils jouaient respectivement le roi Sejong et son fidèle bras droit, Mu-hyul. Enfin, Lee Je-hoon et Cho Jin-woong allaient être partenaires trois ans plus tard sur Signal… Bref, j’ai trouvé les croisements amusants.

Bon, mais le film en lui-même, donc. Il raconte une histoire à la Billy Elliot, avec un prof bougon qui s’ennuie ferme à écouter brailler des élèves toute la journée, alors qu’il aurait dû avoir une carrière étincelante dans la musique. Et puis arrive ce gamin qu’il prend immédiatement en grippe car on le lui impose. Avec sa bouille d’ange et son quotidien de voyou, Jang-ho fait craquer tout le monde sauf celui dont il a besoin pour progresser dans sa passion : le chant lyrique.

Le film est souvent très drôle, jouant sur les contrastes entre les deux protagonistes principaux, entre leurs deux mondes. Leurs échanges sont très drôles et Han Suk-kyu et Les Je-hoon sont en totale alchimie. Plusieurs personnages secondaires sont également très amusants.

Le personnage interprété par Cho Jin-woong est celui du mentor de Jang-ho dans le gang dont ils font partie tous les deux. Il a depuis longtemps pris le jeune homme sous son aile et souhaite un autre destin pour lui. C’est un personnage secondaire touchant.

J’ai beaucoup aimé le film, même s’il développe un scénario classique de relation prof-élève. C’était vraiment émouvant, drôle et attachant. Et les comédiens sont vraiment formidables. Et puis j'adore ce genre de récit bienveillant, tendre et feel-good. La fin est superbe et touchante (à l'aéroport et à l'opéra). Et là chanson You're the one who gives me happiness est magnifique. Un coup de coeur pour ce film !

A noter la présence de l’adorable Kang So-ra, l’élève qui chante comme une casserole mais qui apprend le solfège à Jang-ho. Un mini croisement aussi puisqu’elle apparaît également dans Signal dans le premier épisode sous la forme d’un “caméo photo”, si je peux dire, présenté par le personnage principal de la série (interprété par Lee Je-hoon).

Note : Le titre du film utilise le nom de "Paparotti" et non Pavarotti car Jang-ho écorche le nom du ténor et se fait reprendre par Sang-jin.