Ça aura au moins le mérite de cristalliser notre fascination du début du millénaire quant à l'ordinateur, internet, la mondialisation. Le reste n'est que mixture presque aléatoire. L'auteur s'attarde sur les corps et le sport, puis saute subitement sur la rigueur d'un défilé militaire, puis la technologie moderne. Un enchaînement qui perd en essence si la subtilité des transitions est annihilée, justement à l'inverse ce qui plaisait gracieusement avec le premier volet, et dans une moindre mesure le second. En conséquence le reste n'est plus aussi magique. OK Philip Glass est un génie mais autant écouter la musique seule si les images ne s'accordent plus autant qu'à la perfection. Très mal vieilli - et il n'a que 13 ans. Si quelqu'un a une interview de l'auteur justifiant l'utilisation abusive du négatif, m'intéresse.