Dégoulinant jusqu'à l'overdose.

Je ne suis pas un grand fan de Naruto. Non pas dans le sens où je n'aime pas, mais simplement que je n'ai lu que les deux premiers tomes du manga qui en compte... beaucoup.
Toutefois, j'ai regardé plusieurs films Naruto, sans jamais être vraiment subjugué.
En effet, j'ai beau être un novice, qui en sait un peu vu que des amis m'avaient expliqué en long et en large le principe des villages, des techniques, etc... ce n'est pas pour ça que je ne suis pas toujours convaincu.
Ce qui m'énerve le plus dans chaque film, et je dis bien dans CHAQUE film, c'est ce déferlement dégoulinant de bons sentiments.
Pourtant, dans cette Blood prison, ça commençais pas trop mal.
Naruto se retrouve isolé, victime d'une odieuse machination, pris dans une tempête de conspirations, d'intrigues, de luttes de pouvoirs, de manipulations.
Naruto est livré à lui-même, et chez les Ninja, ça rigole pas à la rate, même les mineurs y sont fouillés à corps.
Ça laissait présagé du bon... mais non, ça retombe comme un soufflé raté.
Les enjeux sont finalement inintéressants.
Cette histoire de boîte est aussi confuse qu'improbable (c'est l'arme ultime d'un ermite qui à la base n'a rien de maléfique ?), tout le monde débarque à la fin dans un foutoir sans nom, et bien sûr, bien évidemment, on a droit à une tornade de bons sentiments gerbants et insupportables !!!
Ça m'a saoulé encore plus qu'à l'habitude.
Je ne sais même pas si j'apprécierais plus si je m'y connaissais plus.
Ça passe le temps, mais c'est loin d'être convaincant.