La première moitié de New Life m'a bien plu. Je n'avais aucune idée d'où le film voulait m'emmener, et on passe successivement d'un genre à un autre d'une manière étonnamment fluide, et sans gros twist vulgaire. Ça commence comme un film de cavale, mais on va vous emmener dans de toutes autres directions que je ne révèlerai pas, car j'ai beau ne pas recommander le film, je vous conseille fortement de l'aborder sans spoiler ni bande-annonce.
Tout ce récit de fuite est agréablement mis en image, avec de jolis décors et de belles rencontres. On y suit Jessica qui rencontrera une petite galerie de personnages disposés à l'aider et pas mal de scènes m'ont paru touchantes et bien écrites. Et quand le fin mot de l'histoire se dévoile davantage, j'ai éprouvé une vraie sensation de basculement, grâce à tout ce qui avait été établi dans sa première partie.
Malheureusement, la seconde moitié se plante sur toute la ligne, en multipliant les incohérences, les jump scares débiles, et des scènes de courses-poursuites d'infirmes où une agent handicapée incapable de courir traque seule une fugitive en pleine possession de ses moyens, et c'est l'avenir du pays tout entier qui est en jeu, mais ça n'a l'air de déranger personne.