Vous m’excuserez de ce langage mais le titre est au niveau de Nicky Larson.

Si vous cherchez désespérément un film à voir, vos recherches s’arrêtent ici même. Regardez Nicky Larson, il y a absolument tout ce que l’on veut : des seins, des armes, des fesses, de la baston, des petites culottes (plus précisément des strings), du frenchie, des soutiens gorges, c’est un défilé de testostérone et de muscles à l’état pur. En plus y a cette fameuse fille qui ne sert à rien et qui passe son temps à être sauvée.
On a clairement toutes envie de devenir aussi gourde qu’elle en la voyant. C’est marrant car quand on y pense, chaque femme est réduite à son sexe, littéralement. Les hommes ne pensent qu’avec leur penis et puis les femmes... ne pensent clairement pas. Et quand elles ont le malheur de le faire, on les remet à leur place (le sexe fort c’est l’homme d’abord hein donc calmez vous les nanas).
Les femmes qui avaient un certain statut sont réduites au rôle de potiche pendant que le lourdeau connaît son heure de gloire.

Par contre, cette fois ci petite innovation une potentielle relation gay, ce qui n’arrive jamais dans ce genre de film (pour toujours plus de gags). Preuve d’ouverture d’esprit même dans un monde de testostérone (enfin “ouverture” comprendront ceux qui auront vu le film). Avoir eu l’idée en est une, pour les personnages notamment Nicky c’est une autre histoire.

Le côté surjoué très français (et totalement assumé) fait son comeback pour notre plus grand bonheur. Les musiques cultes sont compilées sur (ou créées) des moments beaufs. Les blagues sexistes sont à se fêlées les deux côtés (bon j’exagère mais ne nions pas que les gags fonctionnent).

En réalité ce film regroupe une bande de bras cassés qui se prennent pour des héros (que ce soit du côté des « gentils » comme du côté des « méchants »).
Si le spectateur rit c’est clairement parce qu’il se moque du personnage. Ils sont tous plus ridicules les uns que les autres. Et c’est pour cette raison que cela fonctionne. Philippe Lacheau ne lésine pas dans le gag, il va toujours plus loin dans le cliché, dans le beauf, le ridicule (c’est d’ailleurs sa marque de fabrique, pensons aux deux baby-sitting ou encore alibi.com).

Donc si vous êtes complexés, n’hésitez pas à le regarder car votre ego n’en ressortira que grandi de cette aventure.
Si ça fait longtemps que vous avez vu le corps d’une femme, n’hésitez pas non plus car c’est la base de la trame du film (d’ailleurs l’avantage c’est que les femmes ne rendent même jamais compte quand on voit un peu trop leur fesses, y a de quoi se rincer l’œil).

J’ai passé un bon moment dans tout ce sexisme, et cette vision réduite de la femme.
Je n’ai pas grandi en regardant Nicky Larson, mais je sens déjà la nostalgie de certains arrivés.

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le 11 févr. 2019

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