Un film qui a provoqué en moi un dégoût que je n'avais jamais éprouvé auparavant pour un film. Pas un dégoût pour le film en soi, ou pour la réalisation, mais pour les événements insupportables qui arrivent tout au long du film, un sentiment d'impuissance insupportable, voilà ce que j'entend ici pour dégoût.
Dans ce film les adultes sont inutiles, ils n'ont aucun pouvoir, ils ne soucient à aucun moment pour les enfants qui sont dans des conditions épouvantables très visibles, comme la patronne de l'appartement ou le patron du magasin, qui fait comme si Akira n'était pas sale tout le temps. Ou encore la femme qui travail dans le magasin, qui sait tout mais qui n'agit pas. Ceci sert à montrer peut-être que les adultes n'ont pas un regard critique vis-à-vis des enfants au Japon, qu'ils ne s'y soucient pas du tout.
Conséquence: le réversible arrive, ce qui pouvait être évité n'est pas évité, aussi à cause de l’orgueil d'Akira et de la complicité de Kyoko et de son amie.