Joe, ou la définition de nymphomane.

Dès le début je suis entrée dans ce film qui débute sur différents plans d'une ruelle sombre, on découvre ensuite une femme, celle dont on écoutera le récit de sa vie. Cette femme de cinquante ans, c'est Joe (interprétée par Stacy Martin puis Charlotte Gainsbourg). Initialement ça aurait dû être à Nicole Kidman de jouer ce rôle mais elle n'a pas pu à cause du tournage du film Grace de Monaco. Heureusement que Nicole Kidman n'a finalement pas pu le faire, je n'aime pas particulièrement cette actrice et plus, je ne la vois absolument pas dans ce genre de rôle. On suit d'abord Joe quand elle est enfant, on la voit grandir et on commence à la suivre assez assidûment dès l'adolescente avec l'actrice Stacy Martin. Je suis tombée amoureuse de cette actrice, elle est juste excellente, son jeu est de qualité et surtout elle est tellement belle ! Et Charlotte Gainsbourg alors ? J'avoue que de base je n'aime pas spécialement cette actrice non plus. J'ai été agréablement surprise par sa prestation, elle est parfaite pour ce rôle, je n'aurais pas vu quelqu'un d'autre au final.

L'importance de la culture dans le film.

Nymphomaniac reste pour moi un film intellectuelle, il y a des débats entre Joe et Seligman. Il y a beaucoup de thèmes abordés comme par exemple la prostituée de Babylone, le paradoxe de Zénon ou encore la perversité polymorphe. Justement je voudrais souligner le fait qu'il y a beaucoup trop de références notamment à la pêche à la mouche, franchement ça décrédibilise, ça fait trop, même beaucoup trop. A certains moments je me disais que von Trier nous prenais vraiment pour des abrutis avec ses images à la pelle qui au final signifient la même chose.

Je noterai ce film 4.5/5 c'est pour moi une grande découverte et malgré la durée des huit chapitres qui sonnent la vie d'une femme ordinaire, attachante et presque pitoyable, je pense vraiment que je le regarderai de nouveau. Ce que j'aime c'est la lucidité sur la condition humaine, on nous dépeint la vérité, le sexe peut devenir une drogue. La vision du sexe se modifie également du premier au second volet. Dans le premier opus, le sexe est encore quelque chose de bon, dans le deux c'est totalement différent, il est finalement devenue une maladie qui a gâché sa vie. Je m'attendais à la fin, enfin je devrais plutôt dire que la fin n'aurait selon moi pas pu être différente.

N'hésitez pas à retrouver ma critique complète sur mon blog

Créée

le 5 oct. 2014

Critique lue 335 fois

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